Près d’un an aujourd’hui que la crise du Coronavirus sévit dans le pays. Et pour faire face à cette pandémie, les autorités gouvernementales avaient mis en place une série de mesures parmi lesquelles la limitation du nombre de places dans les véhicules excellant dans le transport en commun.
Dans le département du Ntem à Bitam à l’extrême Nord du Gabon, les conducteurs de taxis ne semblent plus respecter la mesure gouvernementale qui exigeait à ces derniers à prendre que trois passagers dans leurs véhicules (Taxis).
Il n’est plus aujourd’hui rare de voir dans la ville, des véhicules embarquer quatre clients c’est à dire un chargement classique d’avant-crise.
Tous les trajets reliant le centre ville aux différents quartiers de Bitam ont vu leurs tarifs doubler.
Habituées à débourser 100 francs CFA pour les courts trajets, les populations « bitamoises » sont désormais contraintes à verser 200 francs CFA au conducteurs.
Un véhicule qui quitte le centre ville pour le quartier Agnizock par exemple, le chauffeur empoche 800 francs CFA contre 400 francs CFA pour un tour simple avant la crise.
Une situation qui passe sous silence dans une ville sérieusement impactée par la crise économique.
Surtout en cette période scolaire, les élèves éprouvent des difficultés actuellement à emprunter des transports en commun.
Sans être inquiétés, ces transporteurs amassent des recettes journalières colossales au détriment d’une population désabusée.
On imagine mal comment cette pratique prendra fin même lorsque la vie reprendra un jour son cours normal.
Pour l’heure à Bitam, l’exception est devenue la norme.
Asseko Arthur, correspondant WOLEU NTEM G9INFOS.
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