Depuis des années, le plus grand marché de la capitale gabonaise et même du pays, le marché de Mont-bouët, est devenue une importante plate-forme pécuniaire pour certaines personnalités bien ancrées au pouvoir et aides d’argent, qui n’entendent pas s’en lasser d’aussi tôt.
Si la Mairie est censée organiser, régulariser et gérer les activités qui s’y passent, il n’en demeure pas moins que certains accords qui lient depuis des années la municipalité de Libreville à certains opérateurs sont à dépoussiérer.
Aujourd’hui il y’a que l’activité de sécurité et de Gardiennage au sein du marché de Mont-bouët échappe totalement à la mairie bien qu’ayant signé certainement des accords avec des opérateurs.
G4S, VSP (nouvellement créée), DMT devenu seris Gabon et autres, ont chacun pu avoir leur part du gâteau sans que l’on ne sache réellement les promoteurs de ces entreprises qui se créent à chaque fois qu’un nouvel édile est élu à la mairie de Libreville.
Un appel d’offre officiel est-il effectué à ce niveau ?
La municipalité de Libreville est pourtant dotée d’une police municipale qui est censée effectuer le travail une partie du travail attribuée aux opérateurs, notamment la sécurité des personnes et des marchandises. À hauteur de combien sont rémunérées lesdits opérateurs ?
Herty POUBA
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