Depuis l’avènement de la Covid-19, l’Homme, de façon général, a déjà subit, à travers le monde, plusieurs contraintes, plusieurs violence et même, plusieurs restrictions de ses libertés.
En seulement une année révolue, plusieurs esquisses de solutions ont déjà été créées et expérimentées, notamment la multiplicité des vaccins contre la Covid-19, avec sa libéralité comme principe pour garantir le droit de la volonté, la décision et de la responsabilité individuelle, d’une part, mais aussi pour s’inscrire dans la logique du respect des libertés individuelles.
Chose qui, en prince serait bien et devrait réjouir plus d’un; même quand on sait que la mise en place et l’expérimentation d’un vaccin fiable nécessitent plusieurs années. L’inexistence du vaccin contre le SIDA jusqu’à ce jour pourrait l’expliquer.
Seulement, la mise en exécution de la vaccination dans certains pays africains, à l’instar du Gabon, semble faire dos à tous ces principes susmentionnés.
Ceci pourrait être sous-tendu par les différentes sorties, d’il y a quelques mois en arrière, des chefs de corps des forces de défenses et de sécurité pour se plaindre du manque d’engouement de la part des hommes en treillis.
Aussi, On a pu bien voir le comité national en charge de la vaccination signer des accords avec le patronat pour la vaccination du personnel des entreprises privées, et même publiques.
On a pu, pas plus tard qu’il ya quelques jours, lire une note de service publiée par le Ministère des Eaux et Forêts, dans laquelle contraint-t ‘il ses agents à la vaccination s’ils souhaitent être envoyés en mission à l’intérieur du pays.
Au regard de toutes ces tractations autour du vaccin contre la Covid-19, on pourrait bien desceller la volonté masquée de certains dirigeants et chefs d’entreprises à rendre obligatoire la vaccination, quand bien même, avait-elle été déclarée volontaire et libérale au tout début.
À ce moment, on voudrait bien se poser la question de savoir ce qui pourrait se cacher derrière tout cela. Il est bien claire que tout le monde au Gabon n’est pas anti-vaccin, mais tout le monde de l’approuve pas non plus.
On a bien pu voir des responsables des organisations syndicales des entreprises privées s’insurger contre, tout en déclarant que ce qui est, prétendument, fait pour eux sans eux est serait naturellement contre eux.
À ce moment, vaut-il la peine d’interroger le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, en son article 7. Que dit-il ?
En effet, en son article 7, le pacte international des droits civils et politiques stipule que:
« Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant. En particulier, il est interdit de soumettre personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique. »
L’expérimentation du vaccin étant médical et scientifique, devrait-elle ne pas faire l’objet d’une obligation à l’endroit des citoyens, surtout jouissant de toutes leurs libertés.
Au terme de cette analyse de la situation qui prévaut actuellement autour de la vaccination contre la Covid-19, il serait bien d’interpeller les uns et les autres quant à ma prise de conscience individuelle et collective.
Se faire vacciner étant un acte citoyen, libre et volontaire, les pro-vaccin devraient laisser le choix aux autres de décider sans s’être stigmatisés ou marginalisés. Aussi, les anti-vaccin devraient également, à leur tour, laisser les pro-vaccin mettre en pratique leur volonté de prendre leurs doses sans qu’ils ne fassent l’objet des découragement etc.
Car, à l’allure où vont les choses, on n’est pas loin de l’installation de la théorie de « … priorité, privilèges, promotions et liberté aux vaccinés. » Ce qui serait catastrophique et une violation grave des conventions internationales sur les droits et libertés de l’Homme.
Ulrich O., pour G9INFOS
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