L’Agence nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et Olam Palm Gabon (OPG) ont signé le 27 juin 2022 un accord scientifique et technique de coopération en vue de faire avancer des solutions en matière de coexistence entre l’homme et l’éléphant. À cet effet, une enveloppe de cent soixante (160) millions de francs CFA a été prévue pour mener à bien cette recherche.
C’est en présence du Président du Comité de Gestion de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux, Auguste Roger BIBAYE ITANDAS, du Secrétaire Exécutif de l’institution, Christian TCHEMAMBELA et les Vice-présidents du Groupe Olam, Gabriel NTOUGOU et Quentin MEUNIER que la signature de l’accord a été actée.
Un partenariat dont L’objectif est de trouver des solutions pérennes dans le cadre du conflit Homme-éléphant, notamment, dans les régions de la Ngounié et du Moyen-Ogooué où Olam Palm Gabon opère.
Il s’agira entre autres de recenser les pachydermes à l’aide d’échantillons d’ADN et de les suivre à l’aide de colliers GPS et de pièges photographiques. Ainsi, les échantillons d’ADN, qui seront analysés dans le laboratoire de génétique de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux, permettront d’identifier le profil des éléphants visitant les cultures.
« Les chercheurs et techniciens analyseront les déplacements de ces éléphants afin d’anticiper leurs comportements, et dès lors optimiser les mesures de préventions des conflits », indique l’institut.
En effet, dans un souhait mutuel de combiner développement et conservation, Olam Palm Gabon et l’Agence Nationale des Parcs Nationaux s’allient à nouveau dans le cadre ce programme dont les résultats vont enrichir les connaissances et alimenter la palette de solutions pour faire plus facilement face aux dégâts des cultures par les éléphants, aussi bien en milieu industriel que rural.
Par ailleurs, les études récentes de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux et ses partenaires, ont estimé à 95000 le nombre d’éléphants de forêt au Gabon.
Ces animaux protégés jouent un rôle clé dans le maintien des écosystèmes forestiers naturels, mais peuvent aussi causer des dommages considérables lorsqu’ils dévastent les cultures villageoises et industrielles.