Le temps est dévoileur de la vérité. Qui aurait pu imaginer dans quelles conditions ignobles sont hospitalisées les personnes testées positives au coronavirus ? Très en colère par la tournure qu’a prise » sa fuite « du Centre hospitalier universitaire de Libreville ( CHUL ), le prétendu journaliste dénommé William Luc Leyi a mis un coup de projecteur sur la réalité : les patients atteints du coronavirus sont très mal traités.
Il a peut-être vécu le pire cauchemar de sa vie. Rattrapé ce samedi par les forces de sécurité, après » s’être échappé « du CHUL, William Luc Leyi a dévoilé des informations » accablantes « pour le personnel médical de la structure sanitaire, mais également pour le Comité de pilotage du Plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus ( Copil- coronavirus ), reproché pour son manque de transparence dans la gestion de cette tempête liée au coronavirus.
À travers plusieurs témoignages et videos diffusés sur la toile, on apprend que les patients sont internés dans des conditions inhumaines, car les mesures hygiéniques et de protection contre d’autres virus et bactéries, ne sont pas à l’ordre du jour au CHUL. Selon le patient fugitif, les chambres et toilettes sont sales et non désinfectées , avec des traces de sang dans des draps. Si William Luc Leyi reconnaît que les patients sont rationnés quotidiennement matin, midi et soir, il déplore que les malades sont laissés à l’abandon ,sans encadrement des autorités sanitaires. Il ajoute qu’aucun test de sa positivité au coronavirus ne lui a été présenté après dix jours d’hospitalisation.
On ne s’attendait pas moins du personnel soignant du CHUL. Mais le cas du jeune William Luc Leyi vient jeter un sérieux discrédit sur les chiffres donnés chaque soir dans les medias en conference de presse du COPIL. Pour les plus suspicieux, il y a comme une volonté des autorités de multiplier simplement des cas positifs pour des desseins obscurs. Rompu à la riposte le COPIL devra déployer un trésor d’ ingéniosité pour arriver à nous démontrer le contraire. » Je vais être poursuivi, pourquoi ? J’ai fait quoi ? J’ai toutes les preuves. Qu’ils le fassent. Devant la justice, je vais m’expliquer preuves à l’appui « , a prévenu William Luc Leyi.
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