Parti de 42% en 14 ans de magistère d’Ali Bongo, la bande à Sylvia Bongo ; la Young Team et autres usurpateurs qui ecumaient le Palais du bord de mer, à un taux d’endettement passé à désormais 70% entre le 30 août 2023 et Juin 2024, la Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema, n’a plus de choix que de revoir sa copie de manière systémique..
En effet, avec un taux d’inflation de plus de 30% de plus en seulement 6 mois de taux d’endettement du Gabon, selon le rendu du quotidien national « l’union » d’hier, le FMI a montré que les fameux économistes des plateaux de télévisions et autres politiques pamphlétaires cooptés par les militaires au pouvoir pour faire mieux que le régime de déchu n’ont pas l’expertise capable de transformer le Gabon en un pays de Cocagne . C’est donc la fin de la mystification, de l’enfumage ; la fin de la prestidigitation economico-politique.
En clair, il est temps pour les militaires au pouvoir à Libreville, de mettre un terme au management entre copains et coquins, de briser la politique spectacle consistant à coopter des activistes clasheurs insulteurs sans capacités intellectuelles à même d’apporter une plue-value aux politiques publiques du Général Président Oligui Nguema.
Tout comme il est désormais temps pour la famille biologique du fils de Nguema de laisser ce jeune Chef d’Etat dérouler sa science politique. Car, disons-le clairement et sans ambages, les images vues en l’église ayant servi de cadre à la réception de la diaspora gabonaise lors du récent séjour du Chef de l’Etat en France, marquée par la violation du protocole d’Etat par certains membres de la famille biologique du Général Président auront été une imposture d’une gravité encyclopédique.
Le Général Président ne doit, sous aucun prétexte, être privatisé par sa famille au risque de le monter contre le reste des Gabonais .
En effet, dès la prise de pouvoir par les militaires, Il n’y a eu trop de profito-situationnistes autour du Président.
D’ailleurs, nous pensons que cela peut se comprendre car tout laisse croire qu’il aurait validé cette situation pour ne pas trop cliver le pays ,suite au coup d’État qualifié de coup de la libération.
Neuf mois après, les statistiques, oracles des temps modernes, montrent clairement que ce premier casting aura été apocalyptique pour le Général président.
Sauf à être suicidaire où à envisager à être un futur dictateur post transition , le Général Président Oligui Nguema, pourtant une belle âme humaine, ne saurait continuer avec ce remue ménage. Les observations du FMI étant implacables et incontestables, le CTRI doit balayer l’actuel casting sans état d’âme.
Car, on ne voit pas comment le Général Président Oligui Nguema pourra s’en sortir en maintenant aux affaires tout le système Bongo-PDG qu’il dit avoir renversé. Un tsunami politico- administratif systémique ,voire managérial s’impose avec acuité. C’est un impératif politique catégorique, un impératif politique catégorique de survie politique du Général Président , si et seulement si il envisagerait de s’inscrire politiquement dans la durée.
Quand nous avions dénoncé ces cooptations simplistes des diasporiques des per-diems, d’une société civile politisée complice du système déchu; des politiques ayant été en concubinage politique hautement incestueux d’avec le régime déchu, nous avions été traité d’aigreur comme si nous avions eu à exercer un seul poste de responsabilité sous le régime déchu !
Une fois de plus, les faits viennent encore de nous donner raison: le Général Président Oligui Nguema est bel et bien victime d’un coup d’Etat scientifique.
A lui de réagir tout de suite et maintenant car la machine visant à l’empêcher de diriger le Gabon après la transition est bel et bien en marche.
Par David Zang MENGUE