« Disciple de Machiavel, le Général Président Oligui Nguema a étalé son côté samouraï en confiant l’épée aux « Pdgistes » pour qu’ils se fassent eux-mêmes Hara-Kiri . Sacré joueur d’échecs ! »
De cette plénière tenue le samedi 27 avril, il en résulte que, la durée de la transition est maintenue à deux ans ; l’institutionnalisation du mariage coutumier, la diminution des KW et du mètre cube d’eau ; la séparation des services d’eau d’ électricité en deux entités différentes, que tout gabonais a droit à une parcelle et un logement, entre autres.
Naturellement, samedi 27 avril à Agondjé, les résolutions de la commission politique étaient attendues par le Peuple gabonais à l’image d’un Père qui attend dans la salle d’attende d’une structure hospitalière, la venue au monde d’un enfant.
En effet, tout le monde attendait le sort qui allait être réservé au Parti démocratique gabonais, l’ancien Parti Etat accusé à tort ou à raison par la quasi-totalité des Gabonais d’avoir, pendant plus de 50 ans, plombé le pays en complicité d’avec toute la classe politique gabonaise tous bords politiques confondus.
Présidée par le Pr. Noël Bertrand Boundzanga, la commission politique est finalement tombée d’accord quant à la suspension du PDG, de sa foultitude de complices des partis récépissés sans représentativité ainsi que de leurs responsables qui, selon toute vraisemblance, devraient être inéligibles pendant les trois prochaines années.
Une proposition qui a fortement été applaudie naïvement par l’assistante et l’ensemble des participants au regard des dégâts d’un haut débit dévastateur causés au Gabon et à son Peuple par le PDG et l’ensemble des Pdgistes envoyés à dessein par le PDG à l’opposition ou au sein de la majorité présidentielle en vue de la confiscation du pouvoir ad vitam aeternam.
Parti bien structuré, le PDG devrait juste rester en berne pendant trois ans pour finalement se remettre en scelle après la présidentielle de 2025.
Pour ce qui est de la foultitude des partis récépissés sans représentativité, essentiellement composés des « Pdgistes » devenus à dessein, opposants conjoncturels au régime déchu de l’ancien président, Ali Bongo Ondimba, leur sort est beaucoup plus lourd. Et pour cause, comme un vrai Samouraï, le Général Président Oligui Nguema qui aurait dû mettre fin à cette escroquerie politique en mettant fin à l’existence juridique de ces partis politiques récépissés, complices de la caporalisation du pouvoir par le système Bongo-PDG, leur a plutôt remis une épée afin qu’ils puissent eux-mêmes se faire Hara-kiri !
Certainement que le Général Président n’a pas voulu se salir les mains.
Tout laisse donc présager qu’il va être impossible à ces « Pdgistes » et leurs partis récépissés de remplir les nouvelles conditionnalités de création d’un parti politique dans le nouveau Gabon en Chantier. Ils vont devoir attendre trois ans pour retourner à la maison du Père : le PDG.
D’ailleurs, seul le système Bongo-PDG est en mesure d’expliquer au monde comment un petit pays de moins de 2 millions d’habitants selon le dernier récemment général de la population gabonaise, d’il y a plus de 10 ans, a été en mesure d’avoir plus de 104 partis politiques ce, lorsqu’on sait que pour créer un parti politique, au Gabon il faut présenter au moins 3000 signatures.
Or, avec plus de 104 Partis politiques légalisés, tout montre clairement que c’est tous les Gabonais qui étaient membres de tous les 104 partis politiques ! Une telle escroquerie politique, une telle imposture démocratique ne devrait plus faire florès dans le nouveau Gabon en chantier.
Après la neutralisation de la gastropolitique entretenue par le PDG depuis plus de 50 ans, il se pose aussi la question des « Pdgistes » encore aux affaires et ceux cooptés par les militaires au pouvoir. Une certaine opinion nationale aimerait savoir quel serait le sort qui va leur être réservé ? Sont-ils devenus immaculés du fait d’être restés aux affaires ou cooptés par le CTRI ?
Quid du sort des Pdgistes devenus opposants conjoncturels au régime déchu d’Ali Bongo curieusement devenus immaculés du fait d’avoir été cooptés par les militaires au pouvoir à Libreville ?
Une chose semble certaine : Si le Général Président Oligui Nguema semble avoir décidé de ne pas se salir les mains en clouant aux piloris le PDG et ses complices, il devrait rester cohérent au plan politique en tournant la page du système Bongo-PDG dont les ramifications vont au-delà du PDG en tant que parti politique. Un Tsunami made in Oligui Nguema est donc inévitable dans les semaines, voire les mois à venir.
Car, être juste envers le Peuple gabonais n’est pas seulement de punir le PDG et ses complices, mais de tourner la page de tout un système cancérigène, voire pathogénique responsable du chaos et de l’humiliation des Gabonais pendant plus de 50 ans. Un renouvellement de la classe politico-administrative par les militaires au pouvoir à Libreville s’impose avec acuité. C’est un impératif politique catégorique ! C’est la panacée générale susceptible de propulser le Gabon vers la félicité.
D’ailleurs, comme l’a si bien dit Einstein à toutes fins utiles « on ne peut pas résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés ».
Mais, avant que d’en arriver là, rendez-vous demain mardi 30 avril 2023 au Palais de la Présidence de la République pour la boucle finale du DNI marquée par le remise du rapport final des Travaux en commissions et sous commission à la Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, en présence du Bureau du DNI, des Commissaires, des personnes ressources ; des Chefs des Missions Diplomatiques et organismes internationaux accrédités au Gabon.
Une fois de plus, depuis le coup de la Liberté, nos analyses se sont avérées apodictiques.
Par : David Zang Mengue.
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