La maison Société GABON /COVID-19 : LES PROSTITUÉES TIRENT LE DIABLE PAR LA QUEUE

GABON /COVID-19 : LES PROSTITUÉES TIRENT LE DIABLE PAR LA QUEUE

GABON /COVID-19 : LES PROSTITUÉES TIRENT LE DIABLE PAR LA QUEUE

Comme tous les secteurs de la vie économique et sociale du pays, les personnes en situation de prostitution subissent les contre coups avec l’état d’urgence et le couvre-feu décrétés par les autorités gabonaises, pour contrer la propagation de la pandémie du Coronavirus.

Motels, bars, snack-bars fermés. Les travailleuses du sexe sont en chômage technique. Les clients se sont évaporés en raison du coronavirus. Et les choses se sont beaucoup compliquées avec le couvre-feu de 18h à 6h du matin, prolongé depuis le 27 avril dernier par le gouvernement.

Plusieurs personnes n’osent pas circuler dans les rues de Libreville, au delà de 19h. Ce qui fait que les prostituées ne peuvent plus exposer leurs charmes. Rencontrées dans leur retranchement dans les bas-fonds d’un quartier populaire, certaines ont accepté de parler sous le couvert de l’anonymat.

C’est le cas de  » Jolie sucette « , ( 23 ans ), une de ces jeunes femmes qui a choisi le commerce du sexe .  » Ces temps ci l’activité ne marche pas à cause du covid-19. Tous mes clients qui venaient me voir pour solliciter mes services ont disparu. Ils refusent de répondre à mes appels. Actuellement je suis complètement fauchée. Comment vais je payer mon loyer ? Nous avons les mêmes problèmes que les autres, sauf que nous ne recevons d’aide de personne ».

Selon elle, l’apparition du coronavirus a beaucoup de conséquences sur son travail dès lors qu’elle pouvait se retrouver avec 15 à 25.000 Fcfa par jour. Avec la présence du Covid-19 où chacun tient compte des mesures barrières, elle peut passer toute la journée sans avoir 5000 Fcfa. N’ayant que ce métier pour nourrir sa famille, elle prie pour que l’épidémie disparaisse le plus rapidement possible et que les choses redeviennent comme avant.

Mais à situation exceptionnelle, pratiques exceptionnelles. Avec l’allègement du confinement, le commerce du sexe s’adapte aux horaires. Cette fois ci, la prostitution se fait moins pendant la nuit, mais en plein jour dans des lieux qui échappent à tout contrôle.

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