Ils s’attendaient impatiemment à une bonne nouvelle, à l’issue de la conférence de presse conjointe du ministère de la Santé et de l’Intérieur initiée samedi 26 septembre 2020. Les leaders religieux ont donc été surpris de la décision des autorités gabonaises de maintenir fermés les lieux de culte.

Après 7 mois de privation , les leaders religieux qui croyaient être arrivés au bout du tunnel, ont une fois de plus été surpris par la décision du ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha : » Pas de culte ! Pas de chants! Pas de proximité entre les fidèles. Le pasteur ne posera pas les mains sur la tête des disciples pour chasser les démons jusqu’à nouvel ordre. Les portes resteront bien closes. Il faut respecter les consignes édictées par le gouvernement. Coronavirus oblige ! « .
Le gouvernement qui indique travailler â la réouverture des lieux de culte et ne saurait céder au chantage, rappelle que ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes, qu’il ne faut pas mettre en danger. Les autorités gabonaises signalent que les églises demeurent fermés.
Si certains leaders religieux proposent désormais des cultes en direct sur les réseaux sociaux et prennent leur mal en patience, d’autres sont au bord du pétage de plombs. Leurs églises dépendent de la » dîme » pour assurer leur financement. Chaque fidèle doit verser en théorie 10% de ses revenus à l’église et au pasteur. Comment faire pour continuer à financer le pasteur et la communauté religieuse en ces temps d’interdiction de rassemblements ?
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