La grimpée du nombre d’accouchement par césarienne dans les hôpitaux publics et privés fait polémique au Gabon. Coûteuse, le recours systématique à cette pratique pousse l’opinion à penser que c’est devenu un business pour certains médecins et autres responsables de structures hospitalières.
Priez pour que votre accouchement se déroule sans aucune complication, sinon vous pourrez bien devenir une bonne affaire, pour certains médecins et autres responsables de structures hospitalières. La facture d’un accouchement par césarienne, surtout dans les cliniques privées, peut atteindre 800.000 FCFA, voir plus.
En général, l’accouchement par voie basse est le plus fréquent. Et l’accouchement par césarienne intervient en cas d’urgence, ou lorsqu’il faut sauver la vie de la mère ou celle du bébé. Dans certains cas,face à l’intensité de la douleur, ce sont les futurs mamans qui réclament elles-mêmes la césarienne. Où encore lorsque la femme a un petit bassin, ou quand l’enfant est en position siège, le cordon enroulé autour du cou, un tour au bloc peut alors s’imposer.
Mais au delà de tous ces aspects, il semble que des conditions sont créés dans certaines structures hospitalières pour aboutir à l’utilisation systématique de la césarienne. Le personnel soignant ne fait plus preuve de patience, à la moindre petite difficulté, c’est automatiquement le bloc. Aujourd’hui, ce sont les sages-femmes qui choisissent même la césarienne à la place des femmes enceintes. La raison ? La césarienne fait rentrer plus d’argent dans les caisses. Et plus encore s’il s’agit d’une grossesse jumellaire.
» À l’hôpital, les sages-femmes me mettaient la pression, mais j’ai refusé de me faire césariser. Je suis donc allée dans un autre hôpital, où j’ai accouché sans difficulté « , nous relate Flavienne, une mère de 4 enfants. Une histoire qui en dit long sur la pratique.
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