La maison Société Gabon : L’ONG Takhawou-Askan-wi pour la réinsertion des jeunes ex-détenus

Gabon : L’ONG Takhawou-Askan-wi pour la réinsertion des jeunes ex-détenus

Gabon : L’ONG Takhawou-Askan-wi pour la réinsertion des jeunes ex-détenus

Malgré les efforts accomplis par le gouvernement gabonais, la problématique de la réinsertion des jeunes ex-détenus demeure un véritable casse-tête chinois. Crée il y a onze ans par El Hadj M. Kab Diawara, l’ONG Takhawou-Askan-wi offre des kits d’insertion socioprofessionnelle à des jeunes ex contrevenants.

El Hadj M. Kab Diawara nous reçoit dans les bureaux de son ONG

El Hadj M. Kab Diawara nous reçoit dans les bureaux de son ONG Takhawou-Askan-wi située à Akébé ville. Très occupé, il va droit au but.  » Lorsque j’ai été visiter la Prison centrale de Libreville, j’ai constaté que plus de 50% des pensionnaires sont des jeunes entre 20 et 25 ans. Cela m’a fait un pincement au cœur, et j’ai senti un fort besoin de leur apporter mon soutien. Ils sont certes là parce qu’ils ont commis des actes répréhensibles, mais le message que nous leur apportons est qu’ils peuvent reprendre leur vie en main après leur incarcération « .

Fort de 300 membres,  l’ONG Takhawou-Askan-wi initie les jeunes sortis de prison aux métiers tels que peintre, maçon, chauffeur de taxi, tailleur, mécanicien ou menuisier… » Il y a certains jeunes que nous confions aux membres de notre plateforme pour une formation gratuite à un métier. J’ai moi-même formé plusieurs jeunes gabonais au métier de bijoutier « , nous confie El Hadj M. Kab Diawara.

Les bureaux de l’ONG Takhawou-Askan-wi situés à Akébé ville

L’ONG Takhawou-Askan-wi organise des journées de sensibilisation sur l’importance de la réinsertion sociale, en proposant des initiations aux métiers basiques. L’objectif est de permettre aux jeunes ex-détenus d’acquérir une autonomie financière. ‘ Ces enfants sont abandonnés par la société, et les parents ont leur part de responsabilité. Il y a un problème de suivi, un problème d’encadrement, et c’est alors qu’ils sont récupérés par la rue « , déplore le responsable de l’ONG.

Soulignons que permettre la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes ex-détenus et prévenir l’incarcération des jeunes vulnérables ne sont pas les seules objectifs que s’est fixé Takhawou-Askan-wi. L’ONG développe des projets sur les actions humanitaires, la solidarité et la paix. Elle vient en aide sans distinction d’origine ou de réligion aux personnes en grande vulnérabilité.

 

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