La maison Environnement Gabon/Ministère des Eaux et Forêts: affaires relatives à la vente des volumes de bois abandonnés… Ça sent mauvais.

Gabon/Ministère des Eaux et Forêts: affaires relatives à la vente des volumes de bois abandonnés… Ça sent mauvais.

Gabon/Ministère des Eaux et Forêts: affaires relatives à la vente des volumes de bois abandonnés… Ça sent mauvais.

Les affaires relatives à la vente des volumes de bois abandonnés traduisent aisément le niveau de corruption à la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF).En effet,suite aux investigations menées par les ONG Brainforest , Croissance saine environnement, Justice sans frontières,la confédération générale des petites et moyennes entreprises et le collectif des forestiers et industries du Gabon (COFIGA),il ressort que la gestion du dit dossier par l’actuel directeur général des eaux et forêts laisse à désirer. L’ONG, Brainforest, amenée par Marc Ona Essangui, Croissance plus environnement de Moulomba et leurs alliés avaient pour objectif fondamental de mettre à la disposition des autorités de la République et les enquêteurs commis pour les investigations de ladite affaire un certain nombre d’informations susceptibles de clarifier certaines zones d’ombre autour de la gestion de la vente des bois abandonnés qui impacte le bien social des zones rurales.

Les différents affaires pouvant faire l’objet d’investigations Judiciaires.

Dans le lot des affaires de corruption qui incrimineraient le Directeur général des eaux et forêts,il y aurait le dossier de la société OMCB à Bitam. En effet,selon nos sources,la société OMCB et GIB,lors de confrontation entre les responsables de la DGEF et ceux des organisations patronales,les informations avaient été mises à disposition des enquêteurs concernant l’épineux dossier. Et comme si cette « haute mafia » ne suffisait à celle-ci vient s’ajouter la problématique de la feuille de route et amendes transactionnelles de Bitam.

En effet, selon certaines sources concordantes, un ressortissant Malien qui détient un dépôt de bois dans ladite localité se ferait livrer des feuilles de route pour le compte des scieurs illégaux à qui il achèterait la production des planches. Ce ressortissant roule donc ses volumes de planches sans aucune inquiétude moyennant la somme de 600.000cfa par scieur. Payée directement au chef de cantonnement de Bitam, selon le témoignage audio Mbida Mbida, exploitant forestier.

Les interpellations intervenues dans la journée du mercredi 16 décembre 2020 par les éléments de la police judiciaire de Bitam ont permis de mettre en lumière le trafic de documents organisé par l’administration des eaux et forêts de la filière de sciage.

Toutefois, selon les dires de bon nombre de forestiers, il s’agirait d’une réponse aux instructions des hautes autorités qui vise à faire rentrer le maximum d’argent dans les caisses de la DGEF. Aussi, dans l’ordre de versement signé à l’endroit d’un certain Mbida Mbida le montant de l’amende transactionnelle est de 2.000.000cfa. Le payement est indiqué à l’agence comptable du trésor public avec le numéro de compte. Seulement, en lieu et place de tout le montant, certes échelonné, c’est la somme de 400.000 CFA arrêtée dans l’ordre de versement qui devrait être versée par le contrevenant. Question à 10.000.000 où va donc le reste de la somme de 1.600.000cfa?

Sommes toutes,il ressort aisément que les différentes implications constatées dans le traitement des dossiers identifiés à travers cette affaire de corruption, démontrent facilement le niveau de responsabilité de la DGEF ou encore du cabinet du ministre dans les pratiques douteuses remises en question par les ONG dont Brainforest, Croissance saine environnement et les organisations patronales telles que GPMEI,le COFGA,JSF et l’ASFG.

Le niveau d’implication de l’actuel directeur général, Ghislain Moussa où, à en croire nos sources, serait très avancé. Au moment où le l’Etat gabonais a décidé de faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, voilà une situation de la DGEF qui invite les autorités politiques et judiciaires à prendre leurs responsabilités.

Affaire à suivre..

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