Les années 1990 sont sûrement considérées comme la période la plus fleurissante du rap gabonais. Yves Saint L’amour, le fer de lance de cette glorieuse époque reste un artiste à temporel. Son style et son charisme l’on propulsé dans une autre dimension. Aujourd’hui professionnel de la communication, “le Showgar” surfe désormais sur ses deux uniques passions.
L’année 1992 avec la création du groupe conscience noire a constitué le déclic d’une précoce carrière devenue dans le temps emblématique. Arrivé fraîchement dans le “Game” sans complexe, Yves Saint L’amour ne tardera pas à bousculer l’hégémonie déjà établie.
Après un passage éclair dans le groupe conscience noire qu’il a marqué de son emprunte,” le Showgar” décide de déployer ses ailes pour une carrière solo. Son style et son flow auront traversé le temps et marqué les différentes générations. Déjà dans la maturité, Oyono Yves de son vrai nom reste fidèle au Ghetto et sur les traces de son père, le “DUC” se lance dans le journalisme.

Ces premiers pas dans le métier lui présageait déjà un parcours époustouflant. Doué et surtout travailleur, Yves Saint gravira des échelons sans complexe. De Radio Soleil à Télé Africa en passant par TV+, le fougueux personnage a toujours fait l’unanimité et après des brillantes études de journalisme au Niger, la consécration arrivera enfin.
Owono est désormais confortablement installé à la rédaction de GABON 1ère.
La réussite ne réside que dans les longs et patients efforts. L’effort, le DUC en a fait une vertus mais l’homme ne compte pas dormir éternellement dans ce matelas confortable. Il recherche l’excellence, un héritage à léguer aux plus jeunes. Son rap à temporel est devenu une autre source d’inspiration pour lui, l’éternel légendaire rappeur vient d’atterrir dans le Gospel et son nouvel album verra le jour en août prochain.
Touché dans l’âme et dans l’esprit, le génie à peut être décidé de rendre grâce à l’Éternel pour ses biens fait.
Alors souhaitons que la volonté qui s’est accomplie dans le rap Game descende aussi dans ses prières en esprit.
Amen !
Arthur ASSEKO