La maison Economie Grève des Régies financières : Excédés, les grévistes sortent chaînes et cadenas dès demain

Grève des Régies financières : Excédés, les grévistes sortent chaînes et cadenas dès demain

Grève des Régies financières : Excédés, les grévistes sortent chaînes et cadenas dès demain

Après 3 mois de grève marqués par le mutisme du gouvernement face à leurs revendications, à quoi faut-il s’attendre ce mercredi 21 octobre ? À travers un vote à main levée, le bureau de la Fédération des Collecteurs des Régies Financières ( FÉCOREFI ) et les personnels des Régies financières ( Impôts-Douanes-Budget ) ont décidé de durcir leur mouvement. Tous les services seront fermés à partir de demain mercredi pour une durée de 3 jours.

Rarement le personnel des Régies financières n’aura fait l’objet d’une telle indifférence. Poussé à bout, il annonce la fermeture de tous ses bureaux à compter du 21 octobre 2020 et ce, pour une durée expérimentale de 3 jours. Une décision forte qui illustre le ras-le-bol des agents publics.  » Nous allons nous assurer que l’administration soit effectivement paralysée « , peste Sylvain Ombindha Talheywa lll, porte-parole de la FÉCOREFI.

Les agents des Régies financières ont voté à main levée pour le durcissement de la grève

Depuis le 13 juillet 2020, le personnel des Régies financières réclame la satisfaction de trois points inscrits dans son cahier de charges, à savoir:

1/la régularisation des situations administratives;

2/la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisés en 2018;

3/l’organisation des assises tripartites Présidence de la République Gouvernement-Partenaires sociaux.

 » La réponse que le ministre de l’Économie et de la Relance donne à nous partenaires sociaux c’est que nous sommes manipulés par le ministre du Budget. Aujourd’hui il est la preuve dans le monde qu’il n’a rien à faire de nos revendications. Pour preuve, il se lance même dans une défiance de la plus haute institution de la République « , révèle Sylvain Ombindha Talheywa lll.

Drapés dans un silence méprisant, les ministres Jean Marie Ogandanga (Economie), Sosthène Ossoungou Ndibangoye (Budget) et Vincent de Paul Massassa (Pétrole) devront désormais assumer les conséquences immédiates de ce durcissement de la grève. Ces derniers sont ouvertement accusés de s’opposer à la publication et à l’application des résultats des audits susceptibles de mettre fin aux multiples doublons et aux agents fictifs découverts au sein du fichier de paiement des primes.

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