La colère de Patience Dabany ne retombe pas, depuis qu’elle a été brutalisée et assignée à résidence par les éléments de la Garde Républicaine en service à son domicile. À Franceville, les populations condamnent les faits.
» Je suis restée Premiere Dame durant 35 ans dans ce pays, je n’ai jamais vécue une situation pareille « , déclare Patience Dabany, la gorge serrée. Si ce traitement on ne peut plus humiliant réservé à l’ancienne Premiere Dame s’est déroulé dans l’enceinte de la résidence, il n’a pour autant pas échappé à la vigilance des voisins. » Et tout le monde passait. Les gens qui étaient à l’immeuble en face ont même filmé « , déplore t-elle.
À Franceville, capitale de la province du Haut Ogooué, dont est originaire la famille présidentielle, la pillule passe mal. D’aucuns pensent que loin d’être une maladresse, les éléments de la Garde Républicaine ont agi conformément aux instructions reçues de leur hiérarchie dont le Coordonnateur général des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin, en collaboration avec sa mère, Sylvia Bongo Valentin.
C’est ainsi qu’une frange de la population de la province du Haut Ogooué, malgré son ressentiment envers Patience Dabany, ont fustigé farouchement contre cette manière de traiter la mère du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui n’est autre que la grand mère du Coordonnateur général des affaires présidentielles.
Pour ces populations, et même dans le gotha politique, Patience Dabany est l’une des personnalités stratégiques et influentes de la province du Haut Ogooué du fait qu’elle soit très écoutée par les anciens dépositaires et cadres de la localité. On peut donc comprendre la colère de l’ancienne Premiere Dame à travers le prisme de cette quête de respect.
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