Audit, un terme mal utilisé ou mal compris ? Jamais la notion n’aura été au bout de toutes les lèvres. Réclamé à tord ou à raison depuis la dissolution de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures ( ANGTI ) qui met en lumière la mal-gouvernance, acclamé depuis la mise en œuvre de la Taskforce qui a permis d’identifier les entreprises éligibles au règlement de la dette intérieure, qu’est-ce que c’est qu’un audit ? Francis Jean Jacques EVOUNA, Économiste Essayiste, Président du Conseil Gabonais du Patronat ( CGP ) nous partage les principes d’audits.
» Il faut d’abord comprendre qu’un audit est fondé selon certains principes qui font de celui-ci un outil efficace, pour pouvoir aider à l’amélioration des performances d’un organisme et par voie de conséquence la satisfaction de ou des clients.
Pour que les informations collectées, les rapports qui en découlent et leurs conclusions soient pertinents, les principes doivent être exacts et respectés par les auditeurs en vue de garantir que ceux-ci ( auditeurs) ont vraiment travaillé en toute indépendance et qu’ils sont parvenus à des conclusions à peu près identiques dans des circonstances similaires.
Voici les principes qui s’appliquent généralement aux auditeurs : – La déontologie qui est le fondement du professionnalisme et qui appel, la confiance, l’intégrité, la confidentialité et la discrétion ; – L’impartialité, en ce qui concerne les constats d’audits, les conclusions et les rapports des audits qui doivent refléter de manière sincère, honnête et précise des conditions des activités d’audits ; – La conscience professionnelle, les auditeurs doivent agir en accord avec l’importance et l’utilité de la mission ou encore de la tâche qu’ils sont en train de réaliser et la confiance que leur porte les commanditaires. Dans ces conditions, il faut disposer des compétences et de l’expérience en la matière. Il y a l’indépendance , car les auditeurs doivent être libres, indépendants de l’activité objet de l’audit, ils ne doivent pas être juge et parti ni avoir de conflits d’intérêts. Les auditeurs doivent conserver un esprit objectif pour être capables de démontrer que les constats et conclusions sont fondés et soutenus par des preuves palpables suivant l’audit; et en dernier lieu l’approche fondée sur les preuves car celles-ci doivent être fiables en s’appuyant sur les échantillons d’informations utiles et disponibles. À ce niveau la confiance est l’élément moteur liée à l’utilisation des échantillonnages appropriés.
Il convient alors d’associer à ces principes d’audits : la dynamique du processus d’audit, celle des auditeurs et leur disponibilité. J’ai foi que tous ces principes ont été évidemment mis en œuvre pour la réussite et la véracité de cet audit dont pour moi je reste toujours sur mon ignorance et souhaite comprendre. Cordialement « .
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