La maison Société Vie des médias/Gabon 1ère: Un business à grande échelle développé à la maison Georges Rawiri ?

Vie des médias/Gabon 1ère: Un business à grande échelle développé à la maison Georges Rawiri ?

Vie des médias/Gabon 1ère: Un business à grande échelle développé à la maison Georges Rawiri ?

La télévision publique doit être meilleure dans un rôle paradoxal. En effet, dans une certaine mesure, la télévision publique est financée également par le téléspectateur. Au regard de tous ces fondamentaux, les méthodes peu orthodoxes signalées à Gabon 1ère, logée à la maison Georges Rawiri ne s’accommodent nullement à la tâche qui est la sienne.

Il faut se poser dans un premier temps la question de savoir ce qu’est une chaîne de télévision publique et ce qu’est une chaîne de télévision privée : Une chaîne de télévision publique est contrôlée par l’État. Elle est financée par l’argent du contribuable, tandis que la chaîne privée est financée par les publicités qu’elle diffuse.

La télévision publique “Gabon 1ère » s’est-elle rangée dans la peau d’une télévision privée ?

La réponse réside incontestablement dans les faits qui se dressent à nous avec beaucoup d’insistance et il est nécessaire de rappeler que cette entité médiatique (Gabon 1ère),est dépendante de l’État, et censée être tournée vers l’intérêt général.

La maison Georges Rawiri ne doit alors pas s’inscrire dans une logique de recherche du profit comme devrait être le cas d’une télévision privée.

La publicité, voilà ce joyau rentable qui fait le beau temps pour certains médias et le mauvais temps pour d’autres. “Gabon 1ère » s’est-elle emparée de la grosse part du gâteau ? Libre propos à cette interrogation.

Toutefois, les promoteurs ont voulu cibler la maison Georges Rawiri car, en termes de visibilité, le média public a pris une autre dimension au détriment des chaînes privées comme TV+ et RTN qui sont loin de couvrir l’ensemble du territoire. Cette avance significative lui permettrait aujourd’hui d’étoffer son escarcelle de publicités à coût de millions de francs CFA, révèle une source.

La compétition est rude et la maximisation des profits serait devenue le rayon de prédilection pour les responsables de “Gabon 1ère ». L’intérêt général est logé désormais dans les placards et les populations qui contribuent à la vie du média ne semblent plus se reconnaître dans ces méthodes peu orthodoxes.

Gabon 1ère est-elle une structure médiatique privée ?

Difficile de s’avancer car le flou brouille les pistes de raisonnement. Dans tous les cas, la même source continue en affirmant que les reportages seraient désormais surtaxés, c’est donc une mise à l’écart d’une catégorie de gabonais qui serait quasiment actée.

Notre média public serait donc devenu une épicerie qui propose des produits coûteux et où seuls les fortunés peuvent s’aventurer, tandis que les populations peinent à trouver satisfaction dans le contenu des programmes.

Le commerce aurait pris le dessus dans un milieu pourtant miné par les professionnels. Il est aujourd’hui judicieux qu’on définisse clairement le statut de “Gabon 1ère ». Entre subvention de l’État, services vendus et publicités, découle une manne financière dont la traçabilité demeure un épais mystère.

La chaîne mère, devenue une mine d’or connaît depuis plusieurs années à sa tête une instabilité aujourd’hui justifiée. La maison George Rawiri serait devenue le palace qui nourrit un business de plus en plus fleurissant ?

Igor NGOMA

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