Oyem, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem présente aujourd’hui un visage très peu reluisant au niveau des infrastructures routières. Les voies principales et secondaires de la ville connaissent une dégradation très avancée et cette situation très inconfortable interpelle désormais les plus hautes autorités de la province.
L’éclat et la beauté de la commune d’Oyem s’étiolent progressivement sous l’effet de la dégradation très poussée de ses voies de communication. Du quartier Akokam à l’hôpital canadien en passant par le marché d’Agouéma,le constat reste lamentablement le même.
Les voies sont désormais ornées de nid-de-poule causant ainsi d’énormes désagréments aux automobilistes qui doivent régulièrement visiter les mécaniciens.
Nombreux sont ces transporteurs en commun qui expriment leur lassitude vis-à-vis de cette situation en estimant que les taxes municipales payées leur donnent droit à une meilleure qualité du réseau routier urbain.
La Direction provinciale des travaux publics et le conseil municipal peinent à s’accorder pour conjuguer les efforts allant dans le sens de sortir la ville de ce bourbier devenu insoutenable pour les riverains.
La municipalité éprouve aujourd’hui des difficultés à pouvoir suivre la cadence de l’extension de la ville malgré les recettes colossales engrangées chaque année.
Tous les jours, les véhicules doivent faire face à un incessant spectacle dû à la très mauvaise qualité des routes, rongées sous l’effet de l’érosion. Au fil des années, le bitume laisse place à la latérite qui dénature désormais les artères de la vitrine de la province septentrionale.
«C’est vraiment un constat accablant auquel on assiste, on ne reconnaît plus Oyem et c’est dommage», a confié un habitant du quartier “Manguier ».
C’est donc une douche froide qui arrose les esprits de nombreux oyemois.
Arthur ASSEKO, Correspondant G9INFOS Woleu-Ntem.
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