Le Conflit faune-homme reste une épineuse problématique qui demeure encore sans solution concrète.
La dévastation d’une plantation de banane par les pachydermes à Oyem dans la province du Woleu Ntem vient ressasser à nouveau le dilemme qui nourrit encore le conflit.
C’est dans le village Nkoungou au canton Ellelem à Oyem que les éléphants se sont donnés rendez-vous pour un festin dans la nuit du 15 au 16 Mars 2021.
Une bananerais appartement à Marie José Mbazogo du village Nkoungou situé à 72 kilomètres de la commune d’Oyem sur l’axe Mitzic-Oyem a subi les foudres des pachydermes qui ont littéralement ravagé ses cultures sur un espace de près de 3 hectares.
Ces éléphants proviendraient de la localité de Mitzic dans laquelle l’exploitation forestière y est fortement observée.
Dans toute la province, les plaintes sont recensées de la part des populations qui subissent continuellement des agressions des pachydermes de diverses espèces. Ce qui s’apparente à un drame au village Nkoungou plonge Marie José Mbazogo dans le désarroi.
Il y a quelques semaines, le Président du conseil économique social et environnemental René Ndemezo’o Obiang avait sillonné toute la province afin de s’enquérir des difficultés auxquelles font face les villageois dans le conflit qui les oppose aux pachydermes notamment les éléphants qui sont considérés comme des espèces protégées.
Assurer la sécurité des populations et également leurs cultures ou protéger les éléphants ? Voilà du moins toute la problématique.
Le conflit faune-homme continue de prendre de l’épaisseur tandis que les pouvoirs publics éprouvent encore des difficultés à donner une véritable ligne de conduite aux populations qui restent les principales victimes de ce éternel conflit.
Arthur Asseko, correspondant de G9infos Woleu Ntem
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