La maison Société 18 heures…mais

18 heures…mais

18 heures…mais

La mesure gouvernementale visant à ramener le couvre-feu à dix huit heures laisse perplexe plus d’un. Comment comprendre que le peuple gabonais, qui déjà près d’une année entière a souffert le martyre, essayant aussi bien que mal à joindre les deux bouts face à la pandémie du Corona virus qui n’a qu’amplifié sa misérable vie, malgré le pontentiel économique de son sous sol,subisse une décision aussi irrationnelle ?

Certes,cette maladie est loin d’être une simple vue de l’esprit ,au regard du désastre multiforme qu’elle cause à travers le monde,il n’en demeure pas moins que le cas du Gabon ne devrait pas être aussi alarmant comparativement aux pays tels que l’Afrique du sud,la Tunisie, l’Égypte qui pour la petite histoire,se débattent pour relancer leurs économies.

Le gouvernement donne t-il raison à l’intoxe ?

Les Gabonais,dans leur majorité, reçevraient cette unième décision impopulaire du gouvernement de la République comme un affront. Ces derniers qui jusqu’à là n’ont pas digéré la mauvaise gestion des mesures d’accompagnement du premier confinement qui a vu certains expatriés bénéficier des bons d’achats au détriment des Gabonais de souche. Selon certaines indiscrétions, d’aucuns se retrouvaient avec trois ou quatre bons d’achats. En prenant cette décision qu’est ce qui a été prévu pour que le lambda ne se retrouve pas une fois de plus laissé? Quand on sait que la vendeuse de tomate de m’ont-bouet qui habite le pk9 pour avoir un petit bénéfice doit attendre seize heures?À quelle heure celle-ci atteindra t-elle son domicile au regard des embouteillages qui caractérisent la capitale gabonaise ?Or, parallèlement aux mesures gouvernementales qui a priori, viseraient à éradiquer le covid-19,certaines langues disent que la problématique résiderait ailleurs. En effet,aux dires de ces dernières il faudrait faire le lien entre l’arrivée fracassante récente d’ Omar Denis Bongo Junior dans la province du Haut-ogooué.

Nécessité de changer de paradigme

Pourtant,au regard des agissements peu orthodoxes des agents de force et de sécurité qui non seulement font montre d’un manque de professionnalisme,mais aussi profitent du contexte pour arnaquer les riverains. Cette situation a pour seule résultante à long terme,le soulagement ou la revolte. Le Gabon qui jusqu’à là a demeuré un havre de paix ne doit pas à cause de cette crise un champ de ruines ou un pays misérable à cause du covid-19. Au contraire,les fils et filles du Gabon quelque soient leurs appartances idéologiques, religieuses ou ethniques doivent s’unir. En d’autres termes,que chacun joue franc-jeu et ce n’est qu’à ce prix que nous sortirons vainqueurs face à ce mal qui ronge l’humanité.

AMO

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