Des jeunes et belles filles, originaires de plusieurs provinces du pays ont trouvé le moyen d’exercer le plus vieux métier du monde en toute discrétion. Sous couvert de prestations de services de massage à domicile, elles offrent des services plus intimes aux clients. Éclairage sur cette nouvelle forme de prostitution.
Derrière les massages à domicile, un réseau de prostitution bien organisé sévit au Gabon. Sur les réseaux sociaux, des numéros de téléphone au choix pour joindre les intéressés sont disponibles.
Pour en avoir le cœur net, nous rentrons sur le champ en contact avec l’une d’entre elles. Il s’agit de Sandy. Elle nous confie que les services sont effectivement de plusieurs types. Au téléphone avec un accent de type européen, elle nous répond poliment. Elle dit résider au quartier Glass dans le 5ème arrondissement de Libreville. Elle nous propose ensuite toute sorte de massage au choix. » Massage tout le corps « , « massage avec 4 mains », » massage sans connexion » ou encore « massage avec connexion ».
Exercice de la prostitution
Sans passer par quatre chemins, nous demandons s’il y a cette possibilité que notre séance de massage s’achève par des » finitions particulières « . Sans hésiter, Sandy nous répond par l’affirmative. Sa voix douce au téléphone, nous révèle que le « massage sans connexion », c’est en réalité, des rapports sexuels directs et le « massage avec connexion » est un massage sensuel suivi de rapport sexuel.
Les différents services vont de 15 000 à 50 000 FCFA. C’est toute une équipe de fille qui reste opérationnelle et disponible à n’importe quelle heure, a-telle poursuivi. » Tout ceci peut s’expliquer par le chômage qui rend les conditions de vie de certaines personnes surtout des jeunes filles difficiles. Ce qui fait que tous les moyens sont bons pour ces » masseuses « pour s’en sortir. Sans oublier la cherté de la vie « , explique Gérard un habitué.
Tout est désormais confondu
Ces pratiques dénaturent le métier de massage en tant que tel…
Les cabinets de massage clandestins qui sont en réalité des lieux de proxénétisme posent aujourd’hui de réels problèmes. Mme Christine, responsable d’un salon de massage situé au Centre ville, estime que «ces cabinets de massage dénaturent en tant que tel le métier de masseuse car le terme médical qui désigne la masseuse est l’ergothérapeute».
Alors si la majeure partie des masseuses sont en réalité des prostituées cela dénature carrément le métier de massage. Par ailleurs cette situation est tout aussi dangereuse pour la jeunesse qui a tendance à presque tout copier sur les réseaux sociaux.
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