Après avoir reçu hier 29 mars 2021 sa première dose de vaccin, Gaspard Ntoutoume Ayi a tenu à s’adresser aux populations gabonaises dans une lettre ouverte en les invitant à se faire vacciner pour la reprise d’une vie normale.
L’ancien porte- parole de Jean Ping estime que le Covid-19 est une affaire de tous et invite les populations et le Gouvernement à une meilleure prise de conscience. Selon lui, la vaccination peut permettre au pays de reprendre une vie normale. «Plus qu’une question de santé publique, la vaccination contre le Covid-19 est une question qui engage l’avenir de notre pays, de sa jeunesse, de son économie et de son vivre ensemble. Cette question doit être traitée en responsabilité par le Gouvernement et l’ensemble des responsables de notre pays. Prenons date», a t-il déclaré.
Ntoutoume Ayi met le Gouvernement face à ses responsabilités. Il estime que les autorités peuvent faire mieux dans l’optique de vacciner le plus grand nombre.
Le pays dispose aujourd’hui de 100.000 doses de vaccin chinois qui seront destinées à 50.000 individus soit environ 2% de la population gabonaise.
Alors que le virus circule plus vite qu’avant et que le nombre de personnes éligibles augmente significativement,
il est plus que nécessaire pour le Gouvernement de la République de multiplier des efforts visant à acquérir une quantité de doses conséquente. «Le Gouvernement, sauf à vouloir maintenir le pays sous cloche indéfiniment, n’a pas d’autre que de mobilier de toute urgence les ressources financières nécessaires pour l’achat de vaccins en nombre suffisant. Le Gabon est encore capable de s’offrir la vaccination de la population sans avoir besoin de se transformer en mendiant auprès de ses partenaires internationaux. Un peu de dignité», a répliqué Ntoutoume Ayi.
En bon citoyen, Gaspard Ntoutoume Ayi est conscient que le pays traverse une grave crise sanitaire, il sollicite donc des efforts conjugués de tous car la santé n’a pas de prix. Il souhaite une reprise normale de la vie.
L’homme politique ne se substitue au Gouvernement mais il remplit juste un devoir citoyen.
Arthur Asseko
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