La consommation du chanvre indien par les jeunes prend des proportions inquiétantes à Bitam dans l’extrême Nord du Gabon.
Ce qui devient alors plus qu’un simple phénomène interpelle plus d’un aujourd’hui.
Le chanvre indien, une drogue très nuisible pour l’organisme est consommé sans modération par de nombreux jeunes dont l’âge varie entre 14 et 25 ans.
Majoritairement scolarisés, ces jeunes adolescents sensés être le Gabon de demain sont lancés dans une course effrénée à la consommation du chanvre indien qu’ils ont eux-mêmes dénommé “Boutch ».
Une forte couleur noire s’emparant des lèvres, des talons, des ongles et une perte de poids continuelle, une toue interminable, un langage peu commode, des pantalons surdimensionnés mis au niveau de nombril, des yeux rougeâtres sont autant d’indices qui permettent aujourd’hui d’identifier ces jeunes désorientés.
La forte dépendance à cette drogue cause des troubles psychiques à ces jeunes qui pour certains doivent d’abord “tirer un joint » tôt dans la matinée avant d’accéder à la salle de classe.
Face à cette situation qui donne des frissons, les parents semblent avoir baissé la garde et la rue est devenue la zone de confort pour ces nombreux jeunes pourtant promis pour certains à un avenir radieux.
La responsabilité de tous est sollicitée afin de mettre les mécanismes de lutte contre ce phénomène.
Les autorités judiciaires avec des moyens qu’elles disposent tentent de freiner ces jeunes dans leur élan suicidaire. La police judiciaire multiplie quotidiennement des incursions afin de démanteler des réseaux de fournisseurs qui sont à l’origine de ce chao.
Aujourd’hui à Bitam, filles et garçons sans exception sont des possibles consommateurs.
Le temps urge et le phénomène prend de l’ampleur. Les efforts conjugués sont désormais sollicités afin de tenter un temps soit peu de stopper un train chargé de phénomènes apocalyptiques.
Asseko Arthur, correspondant WOLEU NTEM G9INFOS.
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