Depuis l’avancement des travaux du canal d’évacuation d’eau usée de Nzeng-Ayong, réalisation faisant partie du projet de bassin versant de la capitale gabonaise. Nombreux sont les riverains de ce quartier qui se retrouvent être dépossédés de leurs parcelles de terrain car malheureusement se trouvant aux abords du canal.
En effet, bien avant sa construction, le déguerpissement des populations de cette zone et leur dédommagement avait été effectué par l’Etat. Ainsi ne revenait qu’au seul Etat, l’ensemble des parcelles se trouvant le long du bassin versant.
Etant donné que la loi donc la norme en matière d’urbanisation prévoit une distance d’au moins 4 mètres entre un lieu d’habitation et une voix publique, c’est ainsi que bon nombre de compatriotes indélicats se sont appropriés de manières illégale, le restant des mètres carrés après la pose du canal et la pose de la voix pavée le long du canal.
Suscitant ainsi, la colère des autochtones de cette zone qui revendiquent eux aussi ces espaces vides.
Le rôle de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre (ANUTTC) est plus que décisif dans l’attribution de ces espaces aux ayant droits. Malheureusement, ce rôle se trouve être conditionné par un gros trafic d’achat de conscience, d’éthique et de déontologie des agents de cette structure urbanistique au profil de ceux et celles qui leur proposent de l’argent pour obtenir de manière frauduleuse ces parcelles vides.
Des vols de terrains ont donc lieu au quartier Nzeng-Ayong. Soit par les riverains car en réalité ces parcelles appartiennent à l’Etat, soit par des individus sortis de nul part car en réalité bien qu’appartenant a l’état, les riverains pourront en bénéficier, soit par les agents de L’ANUTTC car le niveau alarmant de corruption dans notre pays est tel que les agents publiques ne se contentent plus de remplir pleinement leur rôle dans l’administration mais cherchent plutôt à obtenir le maximum de revenu en compromettant leurs valeurs professionnelles qui sont l’éthique et la déontologie.
Le ministère de l’habitat et de l’urbanisme en collaboration avec celui de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite devrait d’ors et déjà se prononcer sur la question pour éviter que cela ne s’aggrave.
Francky Ba-dondo
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