À Owendo, la fête de Saint Éloi 2025 a révélé un enjeu stratégique majeur : l’environnement s’impose désormais comme condition sine qua non pour l’accès aux financements internationaux.
Derrière les locomotives et les animations familiales, Christian Magni, Directeur Général de la Setrag, a posé un diagnostic sans équivoque : la transition écologique n’est plus une option, mais une exigence des partenaires techniques et financiers. Dans un secteur ferroviaire où les investissements se chiffrent en millions, cette réalité transforme profondément les pratiques opérationnelles.
Concrètement, la Setrag déploie plusieurs chantiers environnementaux : collecte systématique des huiles de vidange, traitement rigoureux des déchets industriels et retrait progressif des traverses en bois usagées. Ces mesures, intégrées à toutes les activités de l’entreprise, visent à réduire l’empreinte carbone du rail gabonais.
« Nous intégrons désormais les aspects environnementaux dans toutes nos activités pour protéger notre atmosphère », a déclaré le DG lors des célébrations. Une formulation qui traduit un changement culturel profond : l’écologie passe du statut de contrainte réglementaire à celui de pilier stratégique, au même titre que la sécurité et la satisfaction client.
Cette mutation s’inscrit dans un contexte continental où les bailleurs de fonds internationaux conditionnent de plus en plus leurs investissements au respect de normes environnementales strictes. Pour la Setrag, qui ambitionne de moderniser ses infrastructures et d’étendre son réseau, le pari vert devient un impératif de survie économique autant qu’une responsabilité écologique.


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