Une grève générale illimitée a débuté mardi 16 juin dernier pour forcer le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, à répondre favorablement aux revendications des agents fédérés au sein du Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts ( SYNAPEF ). Ce bras de fer met à l’arrêt tous les services centraux et déconcentrés.
Toutes les activités d’empotage ; les missions de contrôle des dépôts de bois ; d’inspection de chantiers forestiers ; et celles de contrôle mobile multidisciplinaire (patrouilles) sont à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. Les manifestants protestent contre le non paiement depuis six ans de la Prime sectorielle et les nominations illégales récurentes dans leur administration.
Répercution directe: le service minimum est assuré, indique-t-on, par l’activité de contrôle partiel entre 12 et 15 h au niveau des postes fixes.
Le SYNAPEF, estime que les discussions avec la hiérarchie sont au point mort. Selon Didier Atome Bibang, président du SYNAPEF, « la levée de cette grève générale illimitée fera l’objet d’une communication officielle du Bureau, dès l’instruction du paiement imminent de la Prime sectorielle revendiquée et la suspension de leurs fonctions, des Hauts Responsables illégaux du Ministère des Eaux et Forêts « . Est ce une grève significative de nature à influencer le cour des évènements? Il est sans doute un peu tôt pour se prononcer.
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