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Aviation civile : Bientôt les audits de l’OACI

Aviation civile : Bientôt les audits de l’OACI

Conformément au programme universel d’audit de sûreté (USAP), le Gabon recevra très bientôt, une mission d’audit de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Depuis, certains hauts professionnels du secteur s’interrogent : Le Gabon est-il réellement prêt ? Pourquoi le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, souhaite -t-il saboter les conclusions du rapport final et faire courir au Gabon un énième blacklistage ?

Du 26 avril au 3 mai 2021 prochain aura lieu à Libreville au Gabon, une mission de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Objectif, réaliser un audit de sûreté , en vue de renforcer la sécurité et la sûreté de l’aviation civile au Gabon. Pour planter le décor, Brice Constant Paillat, le ministre des Transports, a fait l’annonce mercredi 24 février passé, à l’occasion d’une réunion du comité national de sûreté de l’aviation civile, un point des enjeux.

Sauf qu’en l’espèce, le « Comité national de sûreté » convoqué par le membre du gouvernement Ossouka Raponda est loin d’être complet, donc représentatif de tous les segments exigés par l’OACI et qui devront être eu aussi entendu.

Sur les huit domaines de sécurité existant à l’échelle nationale, Brice Constant Paillat n’aura même pas invité la moitié.

Seule l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) qui est loin d’être la plus représentative de toutes, a reçu du ministre une invitation formelle.

Selon toute information, certains cadres spécialistes des questions sur l’aviation civile ont eu connaissance de la rencontre par personnes interposées.

D’autres ne l’auront appris que par la presse de jeudi.

Depuis, des interrogations sur la démarche du membre du gouvernement taraudent les esprits.

Brice Constant Paillat est il réellement conscient des enjeux ?

Sait-il qu’en 2007, sous Omar Bongo Ondimba, l’ancien président de la République, le Gabon avait déjà fait l’objet d’un blacklistage pour non conformité aux exigences internationales ? S’interrogent de nombreux experts.

Outré par cet état de fait, la tête du ministre des Transports de l’époque avait alors été exigée au cours du conseil des ministres suivant.

C’est fort des conséquences inhérentes à ces audits que le chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba exigeait encore des professionnels du secteur des efforts importants, dans l’intention d’éviter au Gabon un nouvel épisode malheureux. L’OACI étant une instance onusienne intransigeante.

Pour un audit de haut niveau, parce que chacun des huits domaines de sécurité (L’ANAC, l’ASECNA, le BEIAA et bien d’autres ) répondant des aspects de leurs seules prérogatives, le ministre des Transports gagnerait à les consulter tous, et à les mettre à contribution parc qu’irremplaçables.

Toute procédure contraire enfoncerait la position du Gabon et pourrait coûter cher au pays.

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