Alors que les commerçants dénoncent les contrôles intempestifs, » devenus comme des opérations d’extorsion de fond « , la Mairie de Libreville persiste et signe : Elle annonce le lancement de la phase 2 de la collecte des redevances dues à l’ hôtel de ville de la commune de la capitale.
Face au barrage de critique et de questionnement qu’il affronte depuis le lancement de l’opération de collecte des redevances dues à la Mairie de Libreville, Léandre NZUÉ, le maire de la commune, persiste et signe. Il annonce le démarrage de la phase 2 de la perception des redevances municipales.
» Le Gabon est un pays souverain. Il faut respecter les lois du pays. Les choses doivent changer et elles changeront ! », explique Léandre NZUÉ. Les commercants de Libreville, principalement les boutiquiers ouest africains , qui avaient manifesté un mouvement d’humeur pour dénoncer les contrôles » musclés » dont ils font l’objet au quotidien, ont menacé de fermer leurs commerces. » S’ils ferment, la Mairie a encore quelques moyens pour acheter la marchandise. Il y a des gabonais qui veulent travailler « , a martelé le maire de la commune de Libreville.
Avant de poursuivre :
» Ils ne vont pas dicter la loi aux autorités municipales de Libreville « .
Dans le but d’apaiser les tensions entre les commerçants et la commune, le ministre d’État en charge de l’Intérieur, Edgar Anicet MBOUMBOU MIYAKOU avait enjoint les deux parties à dialoguer pour mettre fin au différent qui les oppose. Ce dialogue a eu lieu le 7 novembre dernier, mais c’était semble t-il sans compter sur la détermination et l’opiniâtreté de Léandre NZUÉ.
Pierre Parfait Mbadinga
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