La maison Société COVID-19 : CES GABONAIS QUI NE RESPECTENT PAS LES CONSIGNES

COVID-19 : CES GABONAIS QUI NE RESPECTENT PAS LES CONSIGNES

COVID-19 : CES GABONAIS QUI NE RESPECTENT PAS LES CONSIGNES

En dépit de la montée du nombre de cas de Covid-19 recensé dans notre pays, de nombreux compatriotes s’obstinent à ne pas respecter les gestes barrières au virus, notamment la distanciation physique ( sociale ). Par le fait même, ces personnes risquent de créer des conditions plus propices à la propagation du Covid-19.

Les images de fonctionnaires rassemblés devant les guichets automatiques et banques, pour percevoir leurs salaires, le 25 mars dernier, ont révélé le degré de responsabilité de nos concitoyens face au Coronavirus, au moment où notre pays enregistre déjà un mort et six contamination avérés. Retrouvailles dans des débits de boissons aux portes fermées, bouillon de poisson entre plusieurs amis, plusieurs gabonais traitent le Covid-19 avec légèreté.

Rappelons que les rassemblements de plus de 30 personnes sont interdits, et que le Chef de l’État a décrété un confinement partiel de 19h30 à 6h00, sur l’ensemble du territoire national. Rappelons également que dans un arrêté rendu public le 25 mars, se référant au message du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre le Covid-19 au Gabon, le gouvernement a fixé la distanciation sociale entre les personnes dans les services ouverts au public à un ( 1 ) mètre. Sont clairement concernés : les banques, les services de la SEEG, administrations publiques et privées, commerces et surfaces d’alimentation.

Les autorités comptent sur le sens du devoir de chaque gabonais et le respect des décisions prises pour endiguer la propagation du Covid-19. Seul l’engagement personnel de chacune et chacun permettra à ces mesures d’avoir un impact réel sur cette crise sanitaire.

Quant aux citoyens qui ne respectent pas les mesures barrières, il y a des mesures coercitives pour eux. Ils seront considérés comme constitutifs de délit de mise en danger de la vie d’autrui, conformément à l’article 384 du code pénal gabonais.

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