Libreville,le 28 janvier 2025 (g9infos)-L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), par la voix de sa secrétaire permanente Cynthia Lays Amorissani, a tenu une déclaration publique le mardi 28 janvier pour dénoncer ce qu’elle considère comme des atteintes graves à l’état de droit et une persécution politique ciblée contre son président, Hervé Patrick Opianga.
Les faits évoqués remontent au 20 novembre 2024, lorsque le domicile de M. Opianga aurait été encerclé par des éléments armés de la Garde républicaine, agissant selon un prétendu ordre du parquet. Cette intervention, selon l’UDIS, s’est déroulée en dehors de tout cadre légal.
Le siège du parti aurait également été saccagé, tandis qu’une perquisition au domicile de M. Opianga aurait conduit à la saisie d’une importante somme d’argent, de bijoux, et d’autres biens de grande valeur.
Mme Amorissani dénonce une opération qu’elle qualifie d’« attentat politique », accusant les autorités de chercher à museler une opposition qui avait publiquement appelé à voter contre le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024. Elle affirme que ces actes visent à intimider et discréditer M. Opianga, dont l’absence prolongée inquiète les militants du parti.
L’UDIS souligne également le sort réservé à la famille et aux proches collaborateurs de M. Opianga, qu’elle décrit comme victimes d’une pression inacceptable. Mme Amorissani appelle à la mobilisation nationale et internationale pour garantir le respect de l’état de droit, tout en exigeant la réhabilitation immédiate de son président.
« Nous ne céderons pas face à l’arbitraire. Le Gabon doit rester une terre de liberté et de justice », a-t-elle conclu, en saluant le courage et la résilience de M. Opianga face à cette crise sans précédent.