La semaine écoulée a été plutôt tendue du côté de la bourgade de Danguy, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Là-bas, les militaires lourdement armés ont procédé à des déguerpissements de plusieurs habitants, à des arrestations et autres. Selon les premières informations, cette descente des militaires ferait suite au vaste trafic d’or et de diamant auxquelles s’adonnent depuis des années certains habitants.
D’après la même source ayant requis l’anonymat, le district de Danguy est riche de minerais, d’où l’exploitation illégale et de façon artisanale de ces derniers pierres précieuses. Pis, les orpailleurs des ressortissants étrangers pour la majorité, agiraient en étroite entente avec les autochtones. Et en retour, ces derniers les accueillent et assure leur intégration au sein de la bourgade.
Un vaste trafic qui échapperait aux autorités de notre pays. D’où la mission effectuée par les hommes en treillis afin de déterminer qui sont les habitants impliqués , leur origine et autres. » D’où on a pu voir les photos sur la toile. Seulement les choses ont été mal organisées, cela aurait pu se passer autrement. On aurait pu avec une partie d’humanisme, mieux traiter ces compatriotes « , ajoute notre source.
Des maisons détruites, mises à feu, » les autochtones de cette bourgade sont en majorité Bakota, peut-être que s’ils étaient Awandji ou Adouma, Dodo Bougenzda et le ministre Brice Constant Paillat auraient eu un regard sur cette situation « , a commenté un internaute.
Pour rappel, l’exploitation de l’or en République Gabonaise est encadrée par la loi. Seuls les nationaux, particuliers ou entrepreneurs, légalement reconnus et remplissant les conditions, hormis les sociétés partenaires de l’Etat, sont autorisés à faire l’exploitation de l’or.
Au demeurant, les autorités auraient certainement pu agir autrement plutôt que d’humilier ainsi les habitants. Aux dernières informations, les 40 maisons qui ont été incendiées le 09 juillet dernier, serait l’œuvre d’un ressortissant étranger dans le but de pousser les populations à se révolter contre les militaires.
Herty POUBA
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