Face à vous [Communication]: Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou fait un large tour d’horizon

Le Mercredi 07 juillet dernier, le ministre de la Communication, Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou, était dans l’émission <<face à vous>> pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur les préoccupations telles que le plan national de numérisation et d’interconnexion sous régionale, la gestion et l’organisation de l’IGIS (Institut Gabonais de l’Image et du Son), et la RAC (redevance audiovisuelle de la communication).

En ce qui concerne en premier lieu le plan national numérique , Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou a tenu à préciser ce qui suit: le Gabon a pu bénéficier des bailleurs de fonds, la somme de 13 milliards de nos francs afin de procéder à la construction des infrastructures y relatives. Notamment dans les provinces de la Ngounié et de la Nyanga. Même si la satisfaction n’est pas totale, à cause des aléas de desserte des dites infrastructures, le ministre à toutefois indiqué être pointilleux sur ce dossier.

Des infrastructures dont dépendent aussi le « E- Gabon ». Un projet qui concernent notamment la santé et les infrastructures numériques. Pour le cas de la santé, des avancées considérables sont notées, notamment à travers certains centres de santé du Grand Libreville qui ont déjà pu bénéficier du travail effectué par des opérateurs avec lesquels l’Etat a signé des partenariats. Le ministre a donc appelé les uns et les autres d’en faire bon usage.

Concernant la gestion et l’organisation de l’IGIS, Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou a indiqué que l’institut bénéficiait de la RAC, mais ignore pour quelles raisons certaines tâches dévolues à cet appareil ne soient pas effectives. Notamment la formation des cinéastes. Pour le ministre, <<C’est un dérapage>> de la part des responsables de l’IGIS. Indiquant en outre vouloir permettre à l’IGIS d’avoir un cadre juridique pour encadrer ses futures activités.

Enfin, vint le sujet qui déchire le monde de la communication, la Redevance audiovisuelle de la Communication. Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou souhaiterait élargir la marge de manœuvre de celle-ci en y instaurant certains impôts, les vignettes aux postes télévision, les imprimeurs par exemple. En rapport avec la façon dont est redistribuée la redevance, le ministre a botté en touche, <<Je n’ai qu’une responsabilité administrative >>, a-t-il tenu à préciser.

La partie financière a proprement parlé, est gérée par le ministère du Budget et du Trésor public. C’est ce ministère qui est censé décaisser et attribuer ces fonds aux opérateurs reconnus, répertoriés et retenus après le travail effectué par les experts, notamment ceux du ministère de la Communication.

Et en ce qui concerne la prétendue prime Covid-19 destiné à la presse, Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou a marqué son étonnement d’être pointé du doigt tandis que ce fameux fonds Covid-19 n’a jamais existé sur sa table de travail.

Igor Ngoma