Après avoir obtenu sa qualification pour la prochaine coupe d’Afrique des nations au Cameroun,le Gabon est confronté actuellement au cas du milieu de terrain KANGA GUELOR dont la nationalité est contestée par les autorités dirigeantes du football de la RDC. Une affaire désormais sur la table de la Confédération africaine de football qui doit rendre le verdict dans les tous prochains jours après deux reports successifs.
La partie congolaise a présenté il y a quelques jours à la CAF d’autres documents qui accablent le joueur. Une compilation de documents de 15 pages, comprenant les pièces suivantes :
Le duplicata de la carte d’électeur de KANGA Guelor établie en 2006.
Un registre de tous les mouvements de voyages du joueur en RDC.
La Fédération Africaine de Football a toutefois demandé une étude avant toute décision. La fédération congolaise de football association (Fecofa) souhaite le transfert des éléments de défense introduits par la partie gabonaise pour des raisons d’équité. Dans le même ordre d’idée,les instances de la Confédération Africaine de Football ont demandé du temps pour un examen approfondi des éléments fournis. Les panthères du Gabon avait pourtant bien négocié la phase des qualifications en terminant deuxième de la poule derrière la Gambie. Avant d’espérer se rendre du côté du Cameroun,la Fédération gabonaise de Football se doit d’abord de gérer cette affaire gênante.
Avec autant d’éléments pesants,on est en droit de se demander si le Gabon et le joueur auront véritablement de chances de sortir blanchis de cette épineuse problématique qui risque de priver le pays de la participation à la prochaine coupe d’Afrique des nations. Et s’il s’avère que les documents du joueur fournis par les autorités de la RDC sont authentiques, comment la fédération gabonaise de Football et le joueur lui même justifieraient l’information selon laquelle KANGA Guelor serait né à Oyem au Gabon ?
Voilà quelques inquiétudes basiques laissant entrevoir un échec côté gabonais qui retient actuellement son souffle. On s’en souvient que le pays avait déjà connu une situation assez similaire avec le latéral gauche Charlie Moussono au lendemain de la Coupe d’Afrique 2012 co-organisée avec la Guinée équatoriale.
Arthur Asseko
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