La maison Politique GABON/COMMUNICATION PRÉSIDENTIELLE : Nourreddin Valentin Bongo jeté en pâture ?

GABON/COMMUNICATION PRÉSIDENTIELLE : Nourreddin Valentin Bongo jeté en pâture ?

GABON/COMMUNICATION PRÉSIDENTIELLE : Nourreddin Valentin Bongo jeté en pâture ?

D’une manière très étrange,la communication présidentielle est devenue la nouvelle «cocluch» qui anime désormais le paysage médiatique gabonais. Pourtant considérée comme la première institution du pays,la Présidence de la République se doit de sortir de sa réserve que pour des sujets très sensibles comme on pourrait l’observer dans les pays qui se respectent.

L’agitation sulfureuse et persistante observée au niveau de la communication présidentielle mérite une autopsie assez approfondie car le constat qui saute aux yeux est que des individus vivant un rêve de gosse se sont vus confier un pan très sensible que celui de la communication. Une jeunesse responsabilisée et surtout victime de fortes Demengesons incontrôlées plombe aujourd’hui l’image de la première institution de la République.

Omniscient, omnipotent et omniprésent,la communication présidentielle va aujourd’hui dans les tous les sens. Mais c’est surtout son amateurisme qui gêne,un défaut qui semble plutôt galvaniser ceux qui en ont la charge.
En l’espace de quelques jours seulement, nous aurons compris que dans ce domaine,le pays était condamné à l’échec. Depuis l’arrivée de Nourreddin Valentin Bongo c’est plutôt un climat polaire qui règne désormais entre le gouvernement mis en place par le chef de l’État et l’exécutif. Les ministres de la République se sont vus voler la vedette par le néophyte coordinateur des affaires présidentielles,qui semble bien jouer le rôle de «Jack Bauer» en lieu et place du gouvernement. Et nous serons en mesure de vouloir comprendre si ce dernier serait dans son rôle ?Si oui, pourquoi il ne deviendrait pas alors le patron d’un gouvernement qui semble

aujourd’hui être largué ?
Sans éterniser sur cette série d’interrogations,ce sont plutôt les mérites ou des éloges dont Noureddine Valentin Bongo bénéficie aujourd’hui qui font tâches car les contenus publiés par les médias proches de la Présidence le présente comme l’homme par qui tout passe et que lui seul détiendrait ce bâton magique qui fait avancer les réformes et travaux lancés à travers le pays.

En effet, les efforts et le dynamisme du Coordinateur des affaires présidentielles sont à saluer,du moins par les populations mais il ne revient pas à la communication présidentielle de venir bomber le torse à chacune des sorties.

Le Gabon reste dans la logique de la séparation des pouvoirs, qui consiste à répartir les rôles pour la bonne marche de l’État.Et dans la mesure ou le Coordonnateur des affaires présidentielles s’est substitué au gouvernement,il revient donc à la communication présidentielle de s’immerger dans un professionnalisme absolu dans le but ne fustrer aucune autre institution quelconque.

À ce qui semble, c’est la guerre communicationnelle qui est ouverte et donc la Présidence fait curieusement cavalier seul.

Toutefois, c’est un véritable discrédit qui est jeté sur le gouvernement qui est sensé mettre en musique les recommandations émises par l’exécutif et non l’inverse. La communication présidentielle a décidément jeté le Coordonnateur des affaires présidentielles en pâture car ce dernier est victime des déboires devenus la norme.

Sa communication, sans risque de se tromper est désormais tronquée. Ses plus beaux jours sont aujourd’hui derrière elle.

La haute institution s’est vulgarisée de matière déconcertante,des médias en ligne sans aucune notoriété se portent en super diffuseurs au d’actualité présidentielle. Et si les nouvelles stratégies communicationnelles sont mûrement réfléchies, nous serons désormais en droit de parler d’un désordre orchestré ou dont le but serait de malmener l’image d’un gouvernement qui ne semble rien gérer et à qui tout échappe.

La communication présidentielle veut-elle nous confirmer des bruits de couloirs qui affirment que nos ministres ne sont que des pions qui bouchent des trous et que la Présidence de la République aurait tout confisqué?

Au regard de ce qui précède,le Gabon continue de se créer son propre modèle politique. La Présidence de la République avec sa communication orgueilleuse et musclée laisse clairement entendre que le Coordonnateur des affaires présidentielles, Valentin Bongo incarne son propre gouvernement.

Igor Ngoma

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