La maison Faits Divers Gabon/ Deux prétendus agents de la DGR, interpellent injustement un journaliste

Gabon/ Deux prétendus agents de la DGR, interpellent injustement un journaliste

Gabon/ Deux prétendus agents de la DGR, interpellent injustement un journaliste

Cela avait une allure d’enlèvement. C’est du moins, le traumatisme qu’a subi notre confrère Alexandre MBA de G9infos.

En effet, selon les dires de ce dernier, il revenait de l’Université Omar Bongo où il devait aider sa sœur à constituer un dossier. Après ce service, celui-ci a pris un taxi pour le rond-point de la démocratie. Ayant envie de prendre un café Alexandre MBA s’est rendu chez une de ses connaissances qui exerce à cet endroit.

Grande a été sa surprise quand un individu de forte corpulence vint vers lui, lui donnant injection de le suivre. Connaissant ses droits, le confrère a répondu négativement à l’ordre. Ce qui n’a pas plu au prétendu agent de la DGR.

Celui-ci va être épaulé par son collègue qui va menacer le journaliste de le violenter. C’est ainsi que les deux individus vont faire monter de force l’interpellé dans un véhicule de marque Kia de couleur noir, matriculé JD087AA. A bord du véhicule le journaliste continuait à demander aux « agents » l’objet de son interpellation.

Sans aucune réponse. Ce qui intéressait les individus c’est le contenu du sac d’Alexandre MBA. N’ayant pas trouvé ce qu’il cherchait, ces derniers ont arrêté le véhicule et demandé à l’interpellé de descendre du véhicule. Celui-ci s’exécuta avec une peur plus que frénétique. Au moment où nous avons contacté le confrère, celui là se rendait chez un psychologue pour examen. La victime est loin de laisser cette affaire qui nous rappelle l’époque soviétique où on pouvait enlever, séquestrer ou interpeller un honnête citoyen, sans être inquiété. Alexandre Mba envisage donc, porter plainte contre x, pour enlèvement, abus d’autorité et traumatisme psychique.

Voilà une situation qui interpelle une fois de plus, les autorités politiques et judiciaires. Car, jusqu’à preuve du contraire, le Gabon reste un État de droit. On ne peut enlever et interpeller une personne sans lui signifier les motifs de son arrestation. La DGR est donc invitée à mettre hors d’état de nuire ce type de personnes qui ternissent son image, dans un contexte sociopolitique plus que sensible.

Affaire à suivre…

Digo

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