Après le dernier conseil des ministres, le tour était revenu au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert de technologies, MOUKAGNI IWANGOU de se prêter à l’exercice des questions orales face aux députés . Lors de cette joute oratoire , le député du 1er siège du 1er arrondissement de Libreville, l’honorable Gabriel Malonga Mouélé , a interpellé Jean de Dieu Moukagni Iwangou sur les galbes des mouvements de grèves répétitifs et sur les mesures envisagées pour anticiper la survenue des mouvements de revendications pour l’école gabonaise.
En effet, le mois de juin a connu son lot de grèves dans le secteur de l’Enseignement supérieur, notamment avec la grève des étudiants déclenchée le 7 juin dernier en raison d’une exaction sur leurs bourses. Une ponction s’élevant à une somme de 200 000 FCFA par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Prompte a été la réaction des étudiants. Face aux parlementaires , le ministre de l’Enseignement supérieur, pour se justifier, a tout simplement minimisé la responsabilité du gouvernement sur cette affaire , arguant que l’ANBG est une entité autonome dans la gestion des dossiers de bourses. « Nous avons appelé l’ANBG, puisque c’est elle qui est à la base de la décision querellée. Sur son intervention, il ressort que la mesure prise est d’ordre comptable. L’ANBG estime qu’au titre des mesures correctives le droit à la bourse doit désormais courir à compter du démarrage effectif de l’année académique qui cette année a été repoussée jusqu’en janvier 2019 », tels ont été les propos de Mr MOUKAGNI IWANGU. Certes l’ANBG est autonome dans la gestion des dossiers de bourses mais cette entité reste néanmoins sous la tutelle technique du ministère l’Enseignement supérieur . N’empêche que les dirigeants se hâtent afin de rectifier le tire , prompte ont été les révisions techniques afin que les étudiants puissent entrer en possession de leurs dûs . Même si de fait, ils ont utilisé des méthodes inadéquates pour reclamer leurs droits .
Pernnel Eka
Laisser une Réponse