Il est un axe d’enjeux sociaux, économique surtout tant pour les deux pays et pour la sous-région. La réhabilitation de cette voie s’inscrit dans le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
La circulation routière devrait sensiblement s’améliorer sur le corridor Libreville-Brazzaville. Le gouvernement gabonais, réuni en Conseil des ministres le mercredi 9 juin, a entériné deux projets de lois autorisant l’Etat à contracter deux emprunts, respectivement de 92,8 millions d’euros et 44,8 millions, pour le financement des travaux routiers.
Ceci devant contribuer fortement à la fluidité du trafic routier et par la même occasion désenclaver la province de la Ngounié par l’axe Ndendé-Doussala.
Il est situé sur le transafricain n°3 allant de Windhoek-Tripoli, identifiée comme prioritaire dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Les prêts pour la réalisation de ces travaux sont contractés auprès de la Banque Africaine de Développement pour le premier montant, et le second au Fonds spécial Africa Growing Together Fund (AGTF) à travers la BAD agissant en qualité d’administrateur.
Ces deux emprunts s’inscrivent dans le cadre du financement partiel du Programme d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (PASIG) qui servira à la construction du tronçon Ndendé-Doussala et du pont frontalier entre le Gabon et le Congo sur la rivière Ngongo, ainsi que la construction et le bitumage de quelques voiries de Libreville d’environ 21 kilomètres. L’autre volet de ce financement dont l’expropriation et l’indemnisation sera reversée aux riverains des zones impactées par le projet.
Stessy KOUMBA
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