Faisant suite à l’article intitulé MAL GOUVERNANCE : LE RESPONSABLE DU SAMU SOCIAL GABONAIS INVITE A COMPARAITRE AU TRIBUNAL DU TRAVAIL, paru le 11 Janvier dans le média en ligne GABON 9 INFOS. Je viens par la présente exiger des rectificatifs.
En effet, j’estime que les propos tenus à mon encontre par votre journaliste, Monsieur Parfait MBADINGA, portent atteinte à mon honneur et ne comportent que des nombreuses contres vérités.
En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir publier un communiqué rectificatif dans les meilleurs délais, de tous les propos sans fondement écrit contre ma personne et celle du SAMU SOCIAL GABONAIS dans votre média. Car la déontologie et l’éthique journalistique vous imposent le recoupage de l’information avant toutes publications.
Le SAMU SOCIAL GABONAIS est une organisation responsable qui a pour mission de contribuer au bien être de la population Gabonaise, par le biais de son action humanitaire envers les plus démunis.
En 2018, nous avons connu des problèmes de trésorerie, liés à l’étroitesse du budget qui nous avait été alloué. Cette situation ne nous avait donc pas permis d’honorer à tous nos engagements, dont celle portant paiement des vacations de nos volontaires. Il avait fallu faire un choix entre le paiement de l’intégralité des vacations et la prise en charge des démunis.
Pensant en ce temps, que tout le monde avait compris que travailler pour le SAMU SOCIAL GABONAIS, c’est d’abord avant tout un sacerdoce. Nous avons privilégié le choix de la prise en charge des démunis, dans l’espoir d’éponger les huit mois d’arriérés, et non vingt mois comme mentionné dans l’article mensonger de sieur MBADINGA Parfait.
Cette décision avait été appréciée par le plus grand nombre des employés qui d’ailleurs sont pour la grande majorité encore en fonction dans notre structure. Pendant que La minorité qui revendique aujourd’hui avait choisi d’abandonner leur poste de travail, sans même amorcer la procédure de la résiliation de leur contrat de vacation, et donc faisant fi des concitoyens en détresse.
Je le réitère ici, que le SAMU SOCIAL GABONAIS n’a jamais licencié abusivement un de ses volontaires, encore moins un des stagiaires. Mieux nous n’avons jamais été opposé à discuter avec ces déserteurs, car la démission obéit à une procédure.
En ce qui en est de la procédure de conciliation encours au tribunal du travail. Je tiens d’abord à rappeler à l’opinion nationale et internationale que je suis un légaliste, je suis respectueux de l’état de droit et part voie de conséquence, je reste forte heureusement un justiciable aux yeux de la loi. Je me réserve de tout commentaire sur cette question pour ne pas faire irruption dans la procédure en cours.
Nous estimons que nous sommes en phase avec nos objectifs. Car nous avons honoré tous nos engagements courant l’année 2019 : nos agents ont régulièrement été payés, les populations sont régulièrement soignées, les compagnes Médico-humanitaires s’intensifient sur l’ensemble du territoire national, nos équipes des maraudes sont en permanence sur le terrain etc… .
En terme de bilan, nous tenons à rappeler que de juillet 2017 à nos jours, nous avons déjà soigné plus de trois cent cinquante et un mille Gabonais. Statistiques totalement satisfaisantes, au vu des moyens mis à notre disposition.
En somme, nous étudions les procédures judiciaires pour diffamation contre le SAMU SOCIAL GABONAIS.
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