Un père de famille devenu édile de la Commune de Libreville dont les états de service étaient jusque-là salués par tous et qu’on jette soudainement à la vindicte populaire sans autre forme de procès de la pure théâtralité à la gabonaise. Accusé d’avoir détourné le désormais ex-maire de la capitale gabonaise a donc démissionné et tout le monde applaudit, sans plus.
L’opinion attendait de connaître le fin mot de cette affaire de détournement de la bagatelle somme de 338 millions de FCFA. Via la cession par Eugène Mba du marché portant assainissement des voiries urbaines de la capitale gabonaise à une société dite écran.
En plus des accusations sur de supposés recrutements massifs venants de ce fait alourdir encore un peu plus la masse salariale de l’hôtel de Ville. Aucun rapport de la cour des comptes n’est venu appuyer les accusations.
Les applaudissements de l’auditoire du maire sortant ressemblaient au clap de fin d’une pièce de théâtre. Bien trop facile pour tourner la page de cette affaire qui continue de soulever moult interrogations.
Pourquoi le maire sortant n’a rien dit se fendant d’un simple argumentaire selon lequel il soumettait à la discipline du parti ?
Pourquoi le gouverneur de la province de l’estuaire qui a acté la démission du maire et convoqué de suite un conseil municipal extraordinaire n’a pas plus éclairé la lanterne de l’opinion sur cette affaire ?
Pourquoi le Parti démocratique gabonais n’apporte pas sa part de vérité ?
Est-on en train de préparer le terrain pour le premier maire adjoint Serge Williams Akassaga comme le pense une partie de l’opinion?
Et pourquoi JETA GROUPE la société également incriminée dont le patron a dernièrement été gardé à vue à la DGR pour une affaire similaire ne dit-elle mot?
Manifestement il y a beaucoup de non-dits dans cette affaire que nous allons continuer à pister.
À suivre..
MEZ
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