Au terme de la récente rencontre gouvernementale décidée par le chef de l’État, son Excellence Ali Bongo Ondimba, de nombreuses exigences s’imposent désormais à la première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Au nombre des préoccupations, l’épineuse problématique liée aux nominations farfelues, décidées par copinage ou par népotisme et ayant libre cours dans l’administration publique.
Rose Christiane Ossouka Raponda, en sa qualité de cheffe de l’administration gabonaise, est la seule, au regard du capharnaüm en cours, capable d’y mettre un terme et rappeler à l’ordre les « brebis galeuses » qui, disons-le sans atermoiements, torpillent les actions du chef de l’État.
Au sein des administrations publiques, les nominations sont désormais loin de tenir compte des formations, et/ou des backgrounds requis.
Dans les domaines techniques, parfois très sensibles et à compétence internationale, certains compatriotes s’érigent en faiseurs de rois, allant jusqu’à mettre hors-circuit les profils-type.
Que visent donc ces manœuvres ? Grandir le Gabon ou ternir sa crédibilité à l’international ?
Les questions valent leur pesant d’or au moment où le président de la République est décidé à « accélérer la transformation du Gabon », certaines manœuvres occultes devraient être désamorcées. Et la cheffe du gouvernement est à ce jour, dans les prérogatives de ses fonctions, la seule capable de traduire en actes concrets la volonté du numéro un gabonais.
Bien que les mauvaises habitudes aient la peau dure, l’administration gabonaise a plus que jamais besoin de personnes qu’il faut aux places qu’elles méritent.
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