Le gouvernement réagit aux affaires de corruption et de détournement des fonds publics. Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu lundi dernier le ministre chargé de la Promotion de la bonne gouvernance, Francis Nkea Ndzigue autour de cette problématique en cette période de convulsions sociales.
“ Le gouvernement s’emploiera avec méthode et détermination” peut-on lire sur ses réseaux sociaux. Des éléments de langage qui interviennent au moment où l’équipe gouvernementale fait face à des accusations » populistes » selon lesquelles le ministre en charge de la Promotion de la bonne gouvernance serait indulgent envers certains responsables corrompus.
Alors que les révélations des régies financières jettent de très sérieuses suspicions de corruption sur le ministre de l’économie et de la relance économique, Jean-Marie Ogandaga,. son homologue Francis Nkéa Ndzigue, contre toute attente, joue la carte de la solidarité gouvernementale.
“Les membres du gouvernement sont souvent accusés à tort de corruption, pourtant ils ne gèrent pas les budgets. Les vrais corrompus sont les agents de l’administration qui eux gèrent les budgets”, a déclaré le ministre chargé de la Promotion de la bonne gouvernance.
Francis Nkéa Ndzigue a souligné que le gouvernement prône au contraire, la fermeté, à travers l’opération anti corruption dénommée » scorpion « , qui a conduit à une vingtaine d’arrestations de hauts responsables publics pris en flagrant de corruption, dont l’ancien Directeur de cabinet de la Présidence de la République, Brice Laccruche Alihanga.
Mais en dépit de cette vaste opération anti corruption et de la création de divers organes de contrôle ( comme l’Autorité nationale de vérification et d’audit ) et le durcissement des procédures en matière de passation de marchés et contrats publics, les observateurs avertis dénoncent toujours la faiblesse de la politique de moralisation pour défendre les droits des citoyens, améliorer l’efficacité de la justice, et protéger les deniers publics.
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