[Politique] Gabon : Rose Christiane Oussouka Raponda gravit les échelons et bientôt la Vice-Présidence de la République ?

Depuis l’avènement au pouvoir, en 2009, de l’actuel président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, le management politique semble avoir été légèrement réorienté et réorganisé autrement. Certaines bases et principes politiques et géopolitiques laissés par le défunt président Léon Mba et approfondis par feu Omar Bongo Ondimba semblent ne plus être d’actualité. L’actuel  »maître » du pouvoir et son entourage semblent avoir choisi une autre sauce à faire déguster au gabonais.

La géopolitique, oui! Mais pas toujours la géopolitique. Tel semble être le chemin choisi par l’exécutif actuel.

Les prémices

On a souvenance qu’au sortir de l’élection de 2009, Ali Bongo Ondimba, fraîchement élu président, avait opté pour le changement de la norme politique laissée par son prédécesseur, son père, le feu président Omar Bongo Ondimba.

Avait-il décidé de ravir certains postes , autrefois réservés à certains compatriotes ressortissants d’une province ou d’une ethnie donnée du pays, pour les démocratiser. C’est le cas du ministère de la défense nationale, qui jadis logeait toujours dans le haut-Ogooué où y était-il la chasse gardée.

À ce poste, un autre compatriote, non ressortissant du G2 y avait été promu, sous ovation de plus d’un.

Le devenir

Depuis lors, la géopolitique semble avoir pris du plomb dans l’aile, surtout en ce qui concerne un certain nombre de postes comme la primature, la défense nationale etc.

Sous l’ère Omar Bongo Ondimba, on se souviendrait que ces portefeuilles étaient respectivement réservés aux Fang de l’Estuaire et aux, proches du président de la République, ressortissants du Haut Ogooué.

À côté de ces postes, il y a également le poste de vice président de la République autrefois logé dans le Sud du Gabon, notamment chez les Punu, avec Didjob Divung Dinding et Manganga Moussavou, le dernier connu à ce poste.

Or, aujourd’hui, à entendre certaines sources très indiquées et très proches du palais du bord de Mer, Ali Bongo Ondimba serait toujours déterminé à poursuivre son management politique sur cette lancée : abat la géopolitique.

Au moment où les choses se bousculent pour le positionnement et le repositionnement de la classe politique, de tout bord, dans la gestion coordonnée de l’État, il nous a été révélé par ces mêmes sources qu’ étant dans la période de la décennie de la femme, décrétée par le président Ali Bongo Ondimba, la première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba serait, depuis lors, à la manœuvre pour le positionnement de plusieurs figures féminines et féministes dans la haute administration.

Ainsi, ferait-elle les pieds et des mains pour que, l’actuelle première ministre, madame Rose Christiane Ossouka Raponda, quitte la primature pour la vice-présidence, géopolitiquement réservée aux sudiste. Si cela se révèle vrai, la géopolitique au Gabon qu’en fait-on finalement ? Résistera-t-elle à ce vent des changements politiques inattendus au Gabon ?

Rappel pratique et exemplifié

Actuellement, le ministère de la défense, jadis Altogovéen, est ogivien avec Moussa Adamou. La primature, autrefois septentrionale (G9), est dans l’Estuaire avec Rose Christiane Ossouka Raponda.

Comme promis en 2009, Ali Bongo ondimba serait-il décidé à poursuivre ainsi? C’est à dire à démocratiser un certains nombre de postes qui, avant, étaient cachetés aux couleurs de certaines provinces du pays.

En plus de cela, compte-t-il véritablement poursuivre avec les femmes en respect aux engagements liés à la décennie de la femme ?
Rose Christiane Ossouka Raponda, probablement, à la tête de la vice-présidence, y parviendrait-t-elle ? Au regard du bilan très mitigé et très déploré de sa première année à la primature.

Au regard de la concordance des sources, très parlantes, on serait tenté de croiser les doigts et attendre sereinement les débouchés des évènements, mais tout en étant avisés.

Ulrich O.G9INFOS