Après des années de grande complicité, les relations entre Maganga Moussavou père et Maganga Moussavou fils sont en crise. Dans une publication sur un réseau social, le fondateur et président du Parti social démocrates ( PSD ) fait savoir qu’il n’apprécie pas que son fils, le ministre de l’agriculture Biendi Maganga Moussavou avec l’appui de son épouse Alia Maëva Bongo Ondimba fait pression sur plusieurs élus de sa formation politique pour que ces derniers rallient le PDG.
Si père et fils lavent leur linge sale en public, c’est parce que leur brouille ne serait pas d’ordre privée mais politique. C’est en tout cas ce que laisse entendre Pierre-Claver Maganga Moussavou. Le leader du PSD qui n’avait déjà pas apprécié que son fils sur qui il projetait sûrement beaucoup d’espoir pour reprendre les reines du parti, rejoigne les rangs du Parti Démocratique Gabonais ( PDG ), s’indigne preuve à l’appui qu’il ait fait injonction à plusieurs élus de sa formation politique de quitter le PSD. Ce qu’il semble prendre comme une véritable trahison.
Un coup de couteau dans le dos, peu apprécié du pater familias qui est aller jusqu’à interpeller Ali Bongo Ondimba, le président de la république Chef de l’Etat. « à ne pas encourager pour longtemps une telle attitude ». En effet, dans une correspondance rendue publique par Pierre Claver Manganga Moussavou, plusieurs conseillers municipaux et départementaux de Guiétsou réaffirment leur attachement au PSD et ont décidé de faire fi des injonctions et des menaces du ministre et de son épouse de les voir démissionner d’un parti auquel ils restent profondément attachés.
S’il y a de l’eau dans le gaz entre les deux Maganga Moussavou, difficile également de ne pas y voir là un conflit d’ ordre privé entre un père qui ne veut pas passer le relais et un fils qui ne veut plus rester dans l’ombre de son père. De même, s’il y a des tas de gens qui sont choqués par l’attitude de Biendi Maganga Moussavou à l’égard de son géniteur, d’autres estiment que chez les Maganga Moussavou, la trahison est une histoire de famille. Entre les deux doit-on croire que rien ne sera plus jamais comme avant ? Les observateurs de la scène politique gabonaise sont dans l’expectative d’une réponse et certains d’entre eux donnent leurs langues aux chats
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