La maison Société Remous à la Poste SA: La sérénité de l’inamovible DG

Remous à la Poste SA: La sérénité de l’inamovible DG

Remous à la Poste SA: La sérénité de l’inamovible DG

Après 3 semaines de trêve, les postiers du Gabon sont de nouveau entrés en grève ce mardi 24 novembre pour réclamer le paiement intégral de deux mois d’arriérés de salaires. Alors que de nombreux hauts cadres de l’administration ont perdu leur fauteuil à l’issue du dernier conseil des ministres, le directeur général de la Poste SA , lui n’a pas bougé. À la tête de l’entreprise parapublique depuis 4 ans, Michael Adande peut dormir tranquille. Il est constamment soutenu, il faut le dire, par les plus puissants apparatchiks de la place…

Depuis sa prise de fonction à la tête de la Poste SA, Michael Adande (70 ans) ne fait pas l’unanimité. Crise de trésorerie, retard de paiement de salaires, mépris à l’égard des agents, l’entreprise parapublique est fréquemment dans la tourmente. Mais de bout en bout, alors que son âge le disqualifie, et que ses inssufisances managériales sont étalées sur la place publique, son maintien au poste de directeur général est automatique, comme un simple avenant signé sur son contrat de travail.

Le directeur général n’a jamais été confronté à la concurrence. Dans des déclarations pimentées, le Syndicat national de la Poste ( SYNAPOSTE ) a mainte fois réclamé son départ. Mais le fauteuil de directeur général de la Poste SA, Michael Adande semble l’avoir modelé a sa main, grâce à son côté  » séducteur et beau parleur avec les politiques « , indique un cadre de la structure.

En même temps, pourquoi changer de directeur général ? Au Gabon, les employés se plaignent trop, de tout et de rien. Mauvaises conditions de travail par ci, salaires de misère par là… certainement que beaucoup envie le directeur général, Michael Adande parcequ’ il a un poste taillé sur mesure, se plaisent à répondre ses protecteurs.

Réactivée ce mardi 24 novembre, la grève générale des postiers se poursuivra donc jusqu’au paiement intégral des salaires des mois d’octobre et novembre, prévient le SYNAPOSTE.

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