Au Gabon, le nombre de grossesses précoces augmente chaque année, malgré les nombreuses sensibilisations. Au-delà des facteurs biologiques qui jouent un rôle essentiel, ce sont les facteurs culturels et psychologiques qui orientent le désir adolescent de grossesse.
La grossesse à l’adolescence reste un sujet d’actualité dans le pays. Avec très peu de statistiques, la tendance montre que le nombre d’adolescentes enceintes augmente chaque année.
Il s’agit donc d’un phénomène qui préoccupe et qui s’apparente à un problème de santé publique. La grossesse à l’adolescence est loin d’être un fait nouveau dans le pays.
Alors qu’elles étaient très jeunes, nos grands-mères, ont eu des enfants, mais les contextes sociaux et culturels de leurs époques étaient très différents.
QUE SE PASSE-T-IL AUJOURD’HUI ?
On observe actuellement l’augmentation du taux de fécondité chez les adolescentes. Notre société, surprise par le phénomène, le considère comme un problème.
En effet, la grossesse à l’adolescence est perçue comme une grossesse non désirée et la conséquence des méthodes contraceptives. Bien que très répandue, cette idée ne tient pas compte de la complexité de la question.
Alors que l’information est beaucoup plus facile aujourd’hui, les adolescentes continuent d’être enceintes.
ALORS POURQUOI ?
Pour répondre à cette interrogation, il faut écouter les jeunes filles parler de leurs grossesses. La naissance d’un enfant peut causer bien des difficultés et des limitations dans la vie d’une adolescente, mais, en dépit de toutes contraintes, il est très fréquent d’entendre l’adolescente dire qu’elle est heureuse d’être enceinte et qu’elle souhaite avoir son enfant.
Ce que les adolescentes expriment à propos de leur grossesse montre que celles-ci exercent un rôle significatif dans leur vie affective et sociale.
Arthur ASSEKO
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