La maison Société Troubles de voisinage : que doivent craindre les bars et églises de réveils ?

Troubles de voisinage : que doivent craindre les bars et églises de réveils ?

Troubles de voisinage : que doivent  craindre les bars et églises de réveils ?

L’information est  tombée comme un couperet. Les églises de réveils et les débits de boissons « bruyants » sont désormais dans le collimateur du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Libreville. Raison évoquée : mettre un terme aux nuisances sonores, à l’origine de nombreux conflits de voisinage.

Au cours d’une réunion de sensibilisation, Olivier N’Zahou a demandé aux pasteurs, apôtres et révérends de prendre des dispositions pour que leur voisinage immédiat ne soit plus victime de ce phénomène nuisible. A quoi doivent s’attendre les réfractaires ?

En ville, le bruit est l’un des principaux motifs de plainte. La législation est clair à ce sujet, il n’y a pas d’heure légale pour le tapage. Si les autorités publiques ne peuvent intervenir directement sur les bruits du trafic routier ou aérien par exemple, il n’en va pas de même pour les « troubles de voisinage ». Les bruits d’activités générés par les églises de réveils dont les cultes donnent lieu a des musiques, chants et bruyantes acclamations ou les bars, sont de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé humaine

Dès que l’infraction est constatée par un agent assermenté, elle tombe sous le coup de la loi, donc passible de lourdes sanctions : amendes, confiscations, fermetures administratives, voire emprisonnement. Aux responsables religieux et tenanciers de bars, discothèques et autres snack-bar de veiller scrupuleusement à l’insonorisation de leurs salles d’activités, afin de soulager leurs voisins qui peinent à trouver la quiétude à laquelle ils ont droits.

Bien qu’il n’existe pas de données d’un recensement officiel du nombre d’églises de réveils à Libreville, seul deux tiers des communautés religieuse sont autorisées au Gabon, les autres officient dans l’illégalité. Par le passé, les autorités ont pris sur elles l’initiative de fermer des églises ne disposant pas d’acte d’autorisation d’exercice ainsi que des débits de boissons favorisant le banditisme, mais cela a été sans succès. L’opération de lutte contre les nuisances sonores initiée par le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Libreville, Olivier N’Zahou, devrait débuter dans les prochains jours.

Pierre Parfait Mbadinga

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