L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) dénonce avec vigueur ce qu’elle considère comme une cabale judiciaire dirigée contre son président, Hervé Patrick Opiangah. Selon le parti, cette procédure n’est qu’un prétexte visant à réduire au silence une voix critique du pouvoir.
L’UDIS fustige une justice instrumentalisée, affirmant que les droits fondamentaux de son leader ont été bafoués dans une affaire marquée par des méthodes brutales et irrégulières. Le parti estime que ces événements placent le pays dans une situation de dérive inquiétante.
Un tournant a été observé le 13 décembre 2024, avec une déclaration du Procureur de la République diffusée sur Gabon 1ère. Présentée comme une justification des poursuites engagées, cette sortie a été perçue par l’UDIS comme une tentative de masquer des motivations politiques.
Le parti souligne la coïncidence entre la plainte déposée contre Opiangah et sa prise de position publique, le 14 novembre, contre une révision constitutionnelle, alimentant ainsi ses doutes sur l’authenticité de la procédure.
Selon l’UDIS, la plainte en question n’a été enregistrée que le 25 novembre 2024, après que les premières actions judiciaires aient été enclenchées.
Entre le 20 et le 25 novembre, des perquisitions nocturnes auraient été effectuées par des agents lourdement armés, sans mandat, compromettant la sécurité de leur leader, qui a dû se mettre à l’abri.
Le parti dénonce également des représailles contre la famille d’Opiangah, citant l’emprisonnement et la torture d’un de ses frères ainsi que la garde à vue prolongée de sa fille. Pour l’UDIS, ces actes illustrent un dysfonctionnement profond de la justice et une violation des droits humains.
Face à cette situation, l’UDIS appelle à une mobilisation nationale et internationale pour faire cesser ce qu’il considère comme une persécution politique. Il exige un non-lieu immédiat pour son président et des garanties pour son retour en toute sécurité. Le parti met en garde contre les conséquences économiques et sociales de cette affaire, rappelant que plusieurs milliers d’emplois sont en péril.
Enfin, l’UDIS envisage des actions judiciaires contre les auteurs de ces poursuites, dénonçant un amalgame dangereux entre justice et politique. Dans un contexte de transition censée restaurer les institutions, cette affaire, selon eux, constitue un grave recul pour les libertés démocratiques et l’État de droit.
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