La maison Faits Divers Découverte d’une corbeille de gris-gris sur le pont de la cité de la caisse

Découverte d’une corbeille de gris-gris sur le pont de la cité de la caisse

Découverte d’une corbeille de gris-gris sur le pont de la cité de la caisse

LIBREVILLE, 07 Déc.2018 (G9infos)-A la cité de la Caisse, dans le 2ème arrondissement de Libreville, la présence d’une corbeille contenant des objets à caractère fétichistes a surpris jeudi plus d’un riverain.

Au fond de la corbeille, un morceau de tissu blanc, de graines de maïs, haricot, riz et bien d’autres éléments pouvant s’apparenter à l’arachide etc…

Sa présence a donné des frissons ! Si la personne a consentit de la déposer à un carrefour et tracé un cercle tout autour de celle-ci, elle voulait sans nul doute obtenir des belles choses pour son ascension sociale.

« Je suis convaincue que cette personne cherche à devenir riche de sorte que rien ne doit manquer chez elle », estime une habitante, qui ajoute que l’intéressé veut se servir du fétiche pour multiplier ses revenus.

Car, les éléments retrouvés dans le panier sont considérés comme des semences et donc devrait lui permettre de récolter  à court moyen et long terme ce qu’elle a semé.

« Spirituellement, cet endroit est pour l’individu sa plantation et attends tôt ou tard une récolte », ajoute-t-elle.

Mais un passant a courageusement donné un coup de pied au panier comme un ballon, renversant tout son contenu pèle mêle sur la chaussée. Les faits se sont déroulés plus précisément à l’échangeur de la Cité de la Caisse. Ici, en arpentant les rues, le recours au fétichisme n’est pas à démontrer.

 Cette corbeille de gris-gris a suscité l’étonnement des passants

«Ce sont de choses fréquentes ici. Il y a peu, on avait découvert un plat déposé sur un pagne blanc, avec du poulet bien frit, et du ‘’foufou’’ comme accompagnement », a dit un employé d’Averda, qui faisant son boulot de nettoyage dans la zone.

« Seulement, ce jour-là, personne n’a mangé ni le fou qui traine souvent aux environs, ni même un chien qui était en train de passer n’a pas daigner s’arrêter », affirme-t-il. Pourtant, la présence de ce plat aurait pu permettre à ce malade mentale ou à cet animal domestique de se régaler à cœur joie.   

Au Gabon, le recours à la pratique de la sorcellerie et du fétichisme a encore ses beaux jours devant lui. Dans ce pays et surtout à l’approche d’une nouvelle année,  comme c’est le cas maintenant, les grands vœux sont formulés à des féticheurs, marabouts, charlatans, ‘’nganga’’ et autres tridi-praticiens, accélérant l’action de ses occultistes, déjà décriée par des ONG, et bien d’autres organisations mobilisées dans la lutte contre les crimes rituels.

Mais quel  regret ! A chaque fin d’années, des couvertes frissonnantes des poules mortes, escargots portant de gris-gris sont faites par de ‘’librevillois’’ à divers  carrefours de la capitale gabonaise.

Par Willy-Arnauld NGUIMBI  

 

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