Mobiliser les militants de son parti et rassurer de l’encrage du Rassemblement pour la Patrie et la modernité (RPM), dans l’opposition. C’est entre autres les raisons de la tournée qu’effectue actuellement le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier.
C’est accompagné d’une délégation restreinte, conformément aux restrictions relatives á la pandemie de Covid-19 que le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité ( RPM, opposition), Alexandre Barro Chambrier effectue actuellement une tournée dans l’arrière pays. Dans la province du Woleu-Ntem, les militants ont eu droit á une série de rencontres afin d’échanger sur la situation du pays. Alors qu’une confusion a été récemment crée avec le ralliement de Michel Menga, le Président du RPM est allé rassurer la base á travers un message d’espoir. Il leur a également livré sa lecture du contexte politique et socio-économique du Gabon assimilé à « un grand malade sous respirateur artificiel, dont l’agonie invite au désespoir »
La détermination du RPM á parvenir à l’alternance reste intact. Mais pour celá, a-t-il dit, il faut la mobilisation de tous. « Je suis venu vous dire que c’est ensemble dans un élan de foi à l’égard du Tres-Haut que nous parviendrons à prendre le pouvoir. Parce qu’il y a deux aspects à considérer: les élections et l’accession véritable au pouvoir. Nous devons autant réfléchir sur le premier aspect, car rien n’est acquis, mais il faut surtout mettre un accent particulier sur les déterminants de l’accès au pouvoir », a-t-il déclaré.
Dans un échange bon enfant l’acteur politique a également accordé une oreille attentive aux attentes des populations du Woleu-Ntem. Son périple l’a conduit dans les villages Miang, Viafe, Mitzic, Essong, Essabame, Nkare 2, Ngomessi, Alen Meboume, Nkolabona et Mimbeng, Bollossoville. Les difficultés sont quasiment les mêmes, notamment les problemes d’infrastructures de base, de routes , chômage endémique, l’école sinistrée, et autres.
Il a par ailleurs saisi l’occasion de cette tournée pour rendre hommage á Pierre-Claver Nzeng, en déposant une gerbe de fleurs sur la tombe de l’illustre disparu.
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