La maison Education WOLEU NTEM:Vers une disparition des établissements scolaires privés à Bitam.

WOLEU NTEM:Vers une disparition des établissements scolaires privés à Bitam.

WOLEU NTEM:Vers une disparition des établissements scolaires privés à Bitam.

Les établissements scolaires privés de la commune de Bitam sont actuellement dans une plante descendante, après avoir connu des jours de gloire avec des effectifs consistants. Mais aujourd’hui, ces structures scolaires perdent peu à peu de leur aura pour des raisons diverses.

Les lycées et collèges privés du département du Ntem à Bitam ont longtemps participé à la formation des élites dans la localité.
Aujourd’hui au nombre de trois dans la ville des trois Frontières, le Collège privé de la Cité, le Collège du Salut et le Lycée privé des Archanges qui ne sont pas reconnus d’utilité publique contre deux lycées publics et deux lycées confessionnels reconnus d’utilité publique, ces établissements privés connaissent des périodes sombres depuis près de six ans aujourd’hui.

Le Collège  de la Cité

Pour le bon fonctionnement d’une structure scolaire privée, il faut disposer d’un effectif considérable qui permet d’assurer une manne financière qui permettrait de couvrir les charges qui vont du paiement des enseignants, de l’achat du matériel didactique et d’autres charges diverses.

Aujourd’hui plus aucun de ces établissements n’atteignent 100 élèves dans leurs différents effectifs.
Les parents privilégient les structures publiques qui sont moins coûteuses et présentent plus avantages que dans les privés, la construction récente d’un nouveau lycée public situé à 3 kilomètres du centre ville. «Depuis trois ans déjà nous rencontrons de grosses difficultés au niveau des effectifs et cela ne nous permet vraiment pas de couvrir toutes les charges», a déclaré le Principal du collège privé de la Cité.

Face à cet état des choses, les établissements comme le collège EYOGO EDZANG et le collège ANDA MINDZIÉ ont dû fermer leurs portes définitivement.
Pourtant ces établissements disposent des enseignants de qualité qui reviennent pour la plupart des grands lycées publics de la place.

Des cadres propices, des effectifs réduits sont des atouts que présentent aujourd’hui ces structures scolaires privées qui agonisent depuis quelques années déjà.
Il faut des pistes de solutions pour éviter une disparition définitive à ces partenaires de l’État qui sont abandonnés à leur propre sort.

Un déclin définitif ou temporaire? Même les responsables de ces établissements scolaires privés ont du mal à se prononcer mais ce qui est certain c’est qu’ils doivent désormais innover pour espérer retrouver un jour ce qu’ils avaient perdu dans un passé encore très récent.
L’époque du confort est révolu, ces structures se contentent aujourd’hui de quelques élèves refoulés ailleurs.

Arthur ASSEKO, correspondant G9INFOS WOLEU NTEM

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